Dissertation: Dépend-il de nous d'être heureux ?. Recherche parmi 274 000+ dissertations. Dépend-il de nous d'être heureux ? "Notre instinct nous fait sentir qu'il faut chercher notre bonheur hors de nous." Cette remarque de Pascal souligne qu'il est très rare qu'un homme ne dépende que de lui pour être heureux : nous attendons en effet 5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 1512 Le bonheur, une réalité accessible à tous!Pourquoi alors lui tourner le dos ! Certaines personnes pensent qu’être heureux est une utopie et qu’il n’est pas donné à tout le monde de l’être. Selon la plupart des gens, le bonheur est éphémère, rime avec déception et finit par faire souffrir ou bien, qu’il est inné chez certains. Et s’ils se trompaient ?Beaucoup essayent d’être heureux et ne réussissent pas pour autant. Certes, essayer ne suffit pas, il faut se donner les moyens de l’être, en étant convaincu que c’est possible et en le décidant du plus profond de soi avec conviction. Se dire que c’est maintenant et pas plus tard je décide dès maintenant d’être heureux ».Naître avec une cuillère en argent dans la bouche » ne garantit pas le bonheur. L’aisance financière ne peut l’acheter, ni ne préserve de déboires, car il suffit parfois d’une tourmente pour que tout s’écroule »! Pourtant, nous sommes conditionnés à ce que l’argent nous ouvre la voie au bonheur, c’est pourquoi nous voulons toujours plus, pour satisfaire des plaisirs éphémères, c’est un leurre, car le bonheur est ailleurs!On peut tout à fait être heureux et se satisfaire de peu. Le bonheur dépend de soi, il est entre nos mains » !"Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité s'apprécier avec moins." Dan MimanEtre heureux est un état d’esprit, cela s’apprend et se travaille !Un petit exercice peut y aider par une simple lettre, en y décrivant comment on aimerait vivre jusqu’à la fin de sa vie pour vivre une vie heureuse et comblée. Le but de la lettre est d’amener à réfléchir sur ce qui constitue l’essentiel pour soi pour vivre heureux, pour ensuite, effectuer les changements dans sa vie pour aller dans ce être heureux, il faut parfois changer sa façon d’être, de voir le monde qui nous entoure, de mettre fin à certaines de nos croyances limitantes », à des attentes…Pour s’ouvrir au bonheur, il faut surtout accepter le passé tel qu’il s’est passé inconditionnellement, il n’est pas possible autrement. Puis se mettre en mouvement!Il est difficile d’intégrer une belle image » de soi et bien se construire, lorsque l’on ne s’est pas senti accueilli dans l’amour. C’est pourquoi bien souvent ce qui a été vécu de douloureux enfant engendre du mal être, expliquant le fait que certaines personnes nourrissent du ressentiment par rapport à leur passé, mais aussi parfois envers elles-mêmes, d’où une difficulté d’acceptation de soi inconditionnelle. La non-acceptation risque de les heurter à nouveau à leurs blessures tant qu’elles ne les auront pas dépassées, mais aussi de se délaisser elles-mêmes ou mal s’ mettre fin à des situations douloureuses, il n’y a pas d’autre issue que d’accepter le passé pleinement. Cela ne veut pas dire oublier ce qui s’est passé, mais l’acceptation permet l’ commencer, il est souhaitable d’identifier les blocages qui mettent un frein au bien-être, puis agir pour les concerne le conditionnement auquel nous sommes soumis depuis l’enfance qui engendre sous-estime de soi, dévalorisation, manque de confiance en soi, pessimisme, penser ne pas mériter le bonheur, culpabilité et autopunition, ne pas se sentir digne d’amour, espérer que le bonheur arrive un jour, être trop rigide, perfectionnisme, besoin de maîtriser, de contrôler…, tout ceci représente une barrière au bien-être, il faut donc en prendre conscience et agir pour se est essentiel de se défaire du regard négatif » porté sur soi, véhiculé depuis l’ n’est pas parce que nous avons intégré une image de soi dévalorisante, que nous sommes réduits à cette image, ni même à devoir la pas d’être important aux yeux de nos proches, car cela n’arrivera peut-être jamais. Pour se délivrer de cette attente, il faut parfois faire le deuil d’une relation impossible et de se donner de l’importance soi-même, l’amour et la reconnaissance doit alors naître de soi. S’accorder la reconnaissance, permet de s’affirmer en dehors de toutes dépendances et de s’émanciper du regard de l’autre de manière à ne plus être mendiant » de l’amour !Mettons de la souplesse dans notre manière d’être!La tendance à la psychorigidité, au contrôle et à la maîtrise des proches, ne permet pas le relâchement bien au contraire, car cela demande une vigilance de chaque instant pour la satisfaire, et a pour effet de mettre en tension la personne est souhaitable de mettre de la souplesse dans sa manière d’être et d’agir. Peut être est-il bon d’en rechercher la ou les causes peurs, angoisses, besoin de se sentir important, indispensable..., car cette position de supériorité supposée », met mal à l’aise non seulement la personne elle-même, mais aussi son entourage. Cette attitude engendre parfois l’inverse de ce qui est recherché, comme le rejet ou la soumission. L’air étant irrespirable », un besoin vital de respirer peut se faire sentir! De trop serrer » son entourage, cela ne leur donne t-il pas une envie de liberté?N’est-ce pas en ouvrant la main » que l’on peut le mieux, conserver la poignée de sable saisie?De plus, tout ne peut reposer sur soi, même si cela procure une satisfaction personnelle, il est bon d’apprendre à déléguer et à faire confiance, mais surtout à accepter le fait que rien n'est jamais parfait ».Pour ne pas risquer d’être déçu, lâchons nos demandes et nos attentes !Si nous sommes dans l’attente que l’autre se conforme à ce que nous souhaitons ou si nous attendons de lui qu’il nous rende heureux, nous-nous leurrons, car il y a peu de chance que la réponse soit conforme à ce qui est souhaité. Les attentes engendrent des frustrations et soi et s’accorder le droit d’être est impossible d'aimer » dénué de toute demande », si l’on ne s’aime pas ! On peut aussi par besoin de reconnaissance, aimer l’autre et se nier soi. La peur de décevoir, de ne pas répondre aux attentes ou à l’image » que l’on attend de soi, y contribue. Il n’est pas rare que certaines personnes s’effacent, en faisant passer le désir de l’autre avant les personnes qui ont des difficultés à ressentir l’amour, ne l’ayant pas ou peu reçu et ressenti enfant, pensent peut-être que pour être aimé, il faut le mériter. Cette blessure, cache une dévalorisation qui à coup sûr, empêche d’avoir une relation avec autrui d’égale à égale ». Cette dévalorisation est le reflet de l’image que l’on se fait de soi souvent très négative ». D’où l’importance d’être indulgent avec soi-même, car le plus douloureux des jugements n’est-ce pas celui que l’on se porte ? S’aimer soi ouvre à la liberté d’aimer, sans être limité par des l'on a manqué d’amour, un bon exercice consiste à faire face au miroir et à oser se dire je t’aime » en se regardant. Pour pouvoir regarder le merveilleux qui est en soi et reconnaître sa vraie valeur, il faut dépasser ce qu’il peut renvoyer de douloureux qui n’est autre qu’un leurre. Ce que l’on perçoit de négatif de soi dans le miroir, appartient à une image » du passé qui ne correspond pas à la réalité de qui l’on est dire je t’aime », est un acte de reconnaissance et d’acceptation de nous-mêmes. En s’autorisant à s’aimer, nous pouvons connecter cet amour et le ressentir au plus profond de nous, puis il est enfin possible de le propager avec force autour de communication de soi à soi, a pour effet de reconnaître la souffrance de notre enfant intérieur, mais aussi de venir en "réparation" pour l'apaiser. Nos blessures et nos fêlures », révèlent le merveilleux qui est en fois que l’on s’est nourri » d’amour, par la reconnaissance et l’acceptation inconditionnelle de soi, on peut ensuite propager cet amour autour de soi en toute n’est pas être présomptueux que de se valoriser bien au contraire ! La dévalorisation est la conséquence d’un jugement négatif » porté sur soi. C’est pourquoi, pour restaurer une image positive » en accord avec celle qui nous correspond vraiment, il est souhaitable de s’accorder le droit d’avoir de la nous à l’imperfection !Ce demander la perfection » ou être en quête de perfection est difficile à vivre. Après avoir réalisé un chef d’œuvre, la barre est haute pour ensuite pouvoir faire mieux. Prétendre à la perfection, induit en erreur, car en réalité nous ne pouvons tendre que vers l’excellence ! Faire de son mieux et donner le meilleur de soi-même procure un bon sentiment et soulage d’un poids. Il est donc préférable de s’autoriser à être que nous avons de nous-mêmes est celle que les autres perçoivent et, par effet de miroir, son reflet nous est renvoyé. Il est donc important d’avoir un beau regard sur soi et cela inclus le fait de s’accepter tel que nous sommes avec nos forces et nos faiblesses. Oser être soi en s’affirmant au besoin, ne fait que renforcer le respect que nous avons pour soi et nous unifie davantage à nous-mêmes. Prendre notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive et changer notre perception du monde qui nous entoure!La façon dont nous percevons et ressentons le monde, fait notre prison », car nous faisons de la réalité, une affaire personnelle et donc une affaire entretiennent des ressentiments ressenti-ment ! sur ce qui leur est renvoyé de déplaisant ou de douloureux, provenant de l’interprétation d’un fait sorti de son contexte qui est ensuite monté en épingle », puis mal interprété pour donner raison à l’ego qui n’aime pas avoir tort. Les ressentis qui y sont liés ne font que le conforter et l’ d’une situation qui comporte un grand nombre de facteurs, nous extrayons un détail qui nous touche particulièrement et les émotions qui y sont associées nous leurrent et nous aveuglent », car elles font venir sur le devant de la scène un élément, auquel nous-nous cramponnons, en faisant abstraction des autres entretenant des ressentiments, nous-nous empêchons de voir notre propre responsabilité dans ce qui nous arrive et donnons à l’ego une bonne » raison de régner en maître ». Par fierté ou par orgueil, combien de ruptures de communication s’installent entre personnes qui s’aiment, alors que si elles laissaient parler leur cœur, le lien ne pourrait être rompu. Il est donc souhaitable de mettre un mouchoir » sur l’ego, ce n’est pas se rabaisser » comme beaucoup pensent, c’est faire preuve d’intelligence. Car, en s’agrippant aux ressentiments, c’est faire soi-même obstacle à son propre bonheur. De plus, en renvoyant la responsabilité ou la faute à l’autre, cela nous empêche de percevoir nos propres vivre heureux, nous devons vivre en harmonie avec notre entourage et avoir de bonnes relations humaines. Nous avons besoin d’aimer, d’être aimé et de pouvoir nous entraider et nous soutenir dans des moments difficiles. Il n’y a rien de pire que d’être indifférent à la souffrance de l’ nos limites mentales pour balayer » tous les obstacles qui empêchent d’agir!Rien n’est impossible aussi incroyable que cela puisse paraître! Parfois notre système de pensées et de croyances nous limite, étant convaincus que telle ou telle chose est impossible à pouvons être étonnés de nous apercevoir combien nous-nous limitons, en réalisant ce que nous pensions inimaginable de faire auparavant. Il faut se conditionner à penser que c’est possible, puis décider de se surpasser en osant agir. Il est souvent nécessaire de dépasser ses peurs et ses doutes, et de se faire confiance. On peut alors prendre conscience que les limites sont celles que l’on se met soi-même. Une fois accomplie cette prouesse, imprégnons-nous de la joie que procure le fait d’avoir réussi à se dépasser. Nous pourrons alors faire appel à cet ancrage » pour pouvoir de nouveau se dépasser lors d’une situation limitante ».Le dépassement de soi est une voie royale pour la confiance en soi. Nous sommes tous capables d’exploits. Qui aurait imaginé alors, que l’homme marcherait un jour sur la lune ?En réalité la difficulté ne réside que dans le mental, notre conditionnement est une limite! Les plus grands exploits proviennent de ceux qui ont osé croire que tout est possible. En bravant un système de pensée limité, certains ont réussi à ouvrir la voie du possible. Nous sommes tous capables de marcher sur des braises sans avoir la moindre brûlure, ni même sans ressentir la moindre douleur, le croyez-vous possible ?Il suffit d’oser et d’imaginer que nous avons cette aptitude, puis de faire le premier pas, pour que d’autres suivent naturellement pour avancer. Nous sommes bien souvent englués et prisonniers de notre conditionnement. Pour sortir de son bourbier, le coq ne sait pas qu’il doit faire un pas, tout comme la mouche qui se heurte inlassablement contre la vitre, alors qu’une fenêtre est ouverte à coté! Et nous, nous suivons bêtement ce qui nous a été enseigné comme étant vérité absolue, sans jamais le mettre en nos valeurs profondes et vivre en accord avec elles !Se sont des valeurs importantes et essentielles à notre bien-être, elles participent à notre fondement. De plus elles favorisent un repère sécurisant pour la famille. Elles sont conformes au respect de soi, guident nos actes et influencent nos choix. Se sont des priorités qui peuvent concerner tous les domaines couple, famille, amis, travail, hobbies…, tout dépend des aspirations de chacun. Une fois ses valeurs profondes définies, il est souhaitable de vivre en accord avec elles, car elles sont essentielles à un bon équilibre et contribuent au valeurs, déterminent la qualité de nos relations, elles renforcent les liens lorsqu’elles sont partagées. A tout moment le l’existence, nous pouvons les réajuster en fonction de nos priorités. Elles évoluent et se transforment avec notre propre évolution. Se sont des forces que l’on peut puiser pour se donner du courage, à des moments de doute, des épreuves que l’on traverse, etc. Elles participent à notre intégrité et nous unifient à nous-mêmes!Profitons pleinement du moment présent ! Nous ne pouvons empêcher les oiseaux noirs » de voler au-dessus de nos têtes, mais nous pouvons les empêcher d’y faire leur nid »! que cela veut dire ? Lorsqu’une pensée négative » nous traverse l’esprit, accueillions-la et laissons-la passer, pour très vite revenir à la pleine conscience, à l’ici et maintenant. Au besoin, utilisons la respiration consciente pour se détendre et relâcher les tensions du corps. Elle permet aussi de faire le vide dans sa en pleine conscience, permet de relativiser et de se recentrer sur ce qui est important. Cela favorise, la guérison de bien des maux ». Avec l’aide de la pensée positive » et en écoutant ce que nous dit notre cœur, nous attirons à nous ce que nous souhaitons, répondant ainsi à des lois universelles, celles de l’intention et de la loi d’attraction!Il est important de laisser entrer la joie dans notre vie et de la partager, car elle est source de bien-être."Le vrai nom du bonheur, c'est le contentement." Henri-frédéric AmielLe bonheur est un état d’être dans lequel on se sent pleinement heureux, qui peut être résumé par le contentement qui se ressent de l’intérieur. L’énergie qui s’en dégage rejaillit vers l’extérieur pour éclabousser celles et ceux qui nous entourent. Le bonheur ne dépend de personne d’autre que de soi-même, il est donc important de ne pas attendre des autres qu’ils nous rendent heureux et peu importe ce qu’ils pensent. L’important c’est de bien vivre dans sa peau » !Le bonheur réside parfois dans le partage de choses simples, de joies, de sourires et d’émerveillements, en ayant à l’esprit le regard neuf d’un d’enfant qui découvre la vie comme étant un cadeau!Le secret du bonheur - conte africain !Un enfant demande à son père- Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?Alors le père demande à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire- Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied !- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l'âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors- Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la jour suivant, ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant- Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi!- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire- Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C'est le monde à l'envers !- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la à la maison, le père dit à son fils- Tu me demandais l'autre jour le secret du importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à ce qu’il te plaît et tu seras inconnu
Ace moment-là, il sera question de tenter de rétablir un équilibre entre des "instants" de bonheur, qu'il faudra savourer seconde après seconde, et des moments plus durs, sombres. Je le sais, je le sens. Alors le bonheur dépend il de nous ? Notre seul pouvoir est d'apprécier tout le positif de notre vie. A coté de cela, il faut gérer
Sujet Dépend-il de nous d'être heureux ? _Cartman MP 17 juin 2010 à 093334 vous avez 4 heures dugwars MP 17 juin 2010 à 093402 Ah y'a contrôle ? IsaacShepard MP 17 juin 2010 à 093436 Quelqu'un a une feuille double pour moi? DragibusJaune MP 17 juin 2010 à 093544 Coucou tu veux voir ma bite ? passe sous le bureau _Cartman MP 17 juin 2010 à 093553 L'art peut-il se passer de règle ? 9kr MP 17 juin 2010 à 093557 nous-sommes-jeudi_17_juin_il-est-09h35min57sec- Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
Ilne dépend pas de nous d'être heureux car nous ne sommes pas suffisamment maîtres des circonstances qui déterminent notre bonheur. Nous pouvons
Terms in this set 40Sets found in the same folder

Dépendil de nous d’être heureux ? 1. Être heureux dépend entièrement de nous (le stoïcisme) Beaucoup de choses dans notre vie ne dépendent pas de nous. On ne peut pas tout maîtriser. Exemple: on peut perdre des proches, tomber malade ; on peut s’enrichir ou perdre son emploi soudainement ; on ne choisit pas de naître avec tel corps, dans telle

7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 1004 Par son étymologie, le bonheur bon-heur renvoie au hasard. Serait heureux celui qui a de la chance. Et, en effet, si être heureux signifie voir tous ses désirs satisfaits, ne devons-nous pas admettre que cela relève plus du hasard que de notre volonté ? La santé, l’amour semblent par exemple être des domaines dans lesquels la volonté ne suffit pas à nous prémunir contre les coups du sort. Alors, ne sommes-nous pas impuissants face aux hasards de la vie, dont notre bonheur dépend ? Pourtant, cela supposerait une forme de fatalité. Alors nous ne serions pas libres, pas suffisamment pour infléchir le cours de notre propre existence. Le bonheur ne peut-il pas être produit par notre action, notre capacité à faire évoluer la situation en notre faveur ? Ne pouvons-nous pas être les véritables artisans de notre bonheur ? Plus encore, ne peut-on pas être heureux même si nous échouons à modifier notre sort ? Il arrive d’ailleurs qu’à circonstances égales, après un deuil par exemple, l’un soit heureux à nouveau quand l’autre n’y parviendra pas. Etre heureux, c’est en effet aussi se sentir heureux, en toutes circonstances. Le bonheur se trouverait plus alors dans l’état d’esprit adopté que dans les événements vécus. Dès lors, ne dépend-il pas de nous d’éprouver ce sentiment de plénitude ? Mais comment y accéder lorsque les événements semblent y faire obstacle ? Nous essaierons donc de voir s’il dépend de nous d’être heureux. Le bonheur réside-t-il dans la réalité des événements vécus ou dans l’état d’esprit adopté face à eux ? Le bonheur n’est-il pas lié aux hasards de la vie que produisent satisfaction et insatisfaction ? Mais ne peut-on pas maîtriser notre existence pour être pleinement satisfaits ? Même lorsque les événements sont défavorables, n’est-il pas possible d’être heureux ? Notre bonheur repose sur une part de chance que nous ne maîtrisons pas… Le bonheur apparaît comme lié au hasard d’abord par son étymologie. Etre heureux signifie en effet ne manquer de rien. Or, un tel état de satisfaction totale semble difficile, impossible à atteindre. A peine avons-nous satisfait un désir qu’un autre apparaît. Le désir ne semble pas être quelque chose que l’on puisse maîtriser mais une force qui nous domine. Pire encore, le bonheur suppose une satisfaction durable, continue. Le plaisir, cette décharge ponctuelle éprouvée lorsqu’un désir est satisfait ne suffit pas à faire notre bonheur, qui lui est durable. Là encore, il semble ne pas dépendre de nous d’accéder à un tel état. Si nous pouvons mettre en œuvre nos forces pour satisfaire ponctuellement un désir, comment nous assurer que cela durera ? Ainsi, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant définit le bonheur comme un idéal de l’imagination » impossible à définir, précisément parce qu’il nous est impossible de nous assurer que ce qui nous satisfera ponctuellement nous rendra heureux de manière pérenne. Comment savoir, par exemple, que la richesse ne nous apportera pas plus de souci que de satisfaction, que le savoir ne nous amène pas à prendre connaissance de faits dont l’ignorance nous maintenait dans une heureuse illusion ? Ainsi nous ne pouvons être les auteurs d’une satisfaction durable et totale, car nous ne savons ce qu’il adviendra demain de ce que nous souhaitons aujourd’hui. Cela montre que le bonheur ne dépend pas de nous il faudrait pour cela, dit Kant, être omniscient. Comment, d’ailleurs, pourrions-nous espérer atteindre une satisfaction totale alors que nous vivons en société ? Le bonheur ne dépend pas de nous, individus, parce qu’il dépend de nous, communauté. Si le bonheur est un état de satisfaction totale et durable, il dépendra aussi de la régulation politique qui peut nous apporter cette satisfaction du point de vue économique en assurant une croissance nous garantissant une satisfaction matérielle, social en nous protégeant, précisément, contre les aléas de l’existence comme la maladie, les accidents, le chômage, politique nous rendant libres. En somme, si la déclaration d’indépendance des Etats-Unis reconnaît le droit à la recherche du bonheur comme un droit naturel et inaliénable, elle reconnaît aussi que ce droit doit être garanti par l’Etat, qu’il ne dépend pas seulement de nous mais de ce que la collectivité à laquelle nous appartenons nous fournit comme environnement. Il ne dépend donc pas de nous d’être heureux car si le bonheur est un état de satisfaction total et durable, nous n’avons pas une maîtrise suffisante du cours des choses pour éviter les événements qui pourraient nuire à notre pleine satisfaction. Est-ce à dire alors que l’homme est impuissant face au cours de sa propre existence ? La liberté dont nous sommes supposés être dotés n’implique-t-elle pas que nous soyons capables d’agir sur le cours des choses pour, loin de rester passifs, être les artisans d’un bonheur qui dépendrait alors entièrement de nous ? … mais nous pouvons essayer d’infléchir le cours de notre existence pour atteindre le bonheur… N’y a-t-il pas, en effet, une forme de mauvaise foi à prétendre que nous sommes malheureux par le coup du sort ? La liberté ne suppose-t-elle pas au contraire une capacité à agir sur la réalité pour la transformer ? Dire que le bonheur ne dépend pas de nous, ce serait renoncer à cette liberté qui nous est pourtant essentielle. La liberté désigne la capacité à agir en accord avec notre volonté, envers et contre la réalité matérielle, naturelle, sociale, etc… S’abriter derrière les événements pour justifier que nous ne puissions être heureux, c’est s’avouer vaincus face à la réalité. C’est en somme une forme de cette mauvaise foi dont parle Sartre, qui consiste précisément à se réfugier derrière les circonstances pour se décharger de l’énorme poids des responsabilités attachées à notre totale liberté. Or, même celui qui est en prison est, dit Sartre, capable d’agir sur son destin pour améliorer sa situation, essayer de se faire libérer, de s’échapper... S’il nous faut prendre notre liberté au sérieux, alors nous devons admettre que le bonheur dépend de nous. Même si nous vivons des situations que nous n’avons pas choisies, nous restons libres de choisir ce que nous en faisons, nous restons libres d’essayer de les transformer et d’agir sur la réalité sans nous contenter de la subir. C’est peut-être la raison pour laquelle tous ne parviennent pas à être heureux. Le bonheur dépendrait en effet de notre puissance. En tant que satisfaction de nos désirs, le bonheur est alors essentiellement lié à notre liberté d’agir. Tous ne peuvent pas obtenir ce qu’ils désirent, le bonheur est alors relatif non seulement parce que nous n’en avons pas tous la même définition, mais aussi parce que nous ne sommes pas tous égaux en termes de puissance. Nous ne possédons pas tous le même pouvoir d’infléchir la réalité, et c’est aussi en cela que le bonheur dépend de nous. C’est bien ce qui fait à dire à Calliclès, dans le Gorgias, que le bonheur consiste à laisser libre cours à ses désirs, pour celui qui est assez puissant pour les satisfaire. La liberté est pouvoir, avant tout politique, celui de l’homme né fils de roi ou qui a su se hisser à un poste de commandement. Seul celui doté d’une telle puissance peut être heureux, car lui seul peut extraire de la réalité, par sa force, ce qui lui permettra de satisfaire ses désirs. Alors, le bonheur, comme satisfaction de nos désirs, dépend donc de nous. Il est relatif à notre degré de liberté et de puissance. Pourtant, dans une même situation, de maladie par exemple, il est possible que l’un, même impuissant, soit heureux là où l’autre ne l’est pas. Cela n’indique-t-il pas que le bonheur dépend de nous, d’abord dans le sens où il réside dans notre état d’esprit plus que dans les circonstances vécues qui s’imposent à nous ? … même si le bonheur tient d’abord à notre manière d’être. Le bonheur est en effet aussi un sentiment, un état vécu. Dès lors, il peut reposer plus dans ce que nous pensons des circonstances qui nous incombent. Même dans des circonstances défavorables, il nous est ainsi possible d’accéder au bonheur grâce à la manière dont nous abordons ces événements. N’est-ce pas, d’ailleurs, ce que nous faisons pour un ami traversant une période difficile ? Nous ne restons pas silencieux, mais essayons de le réconforter, le raisonner pour qu’il puisse envisager un futur bonheur possible au-delà de sa tristesse immédiate. Si nous le faisons pour les autres, ne pouvons-nous pas le faire pour nous-mêmes ? Nous sommes habitués à nous croire impuissants face aux coups du sort. Mais ce ne sont pas les événements qu’il faut forcer en notre faveur pour être heureux, c’est à nous-mêmes que nous devons faire violence pour nous obliger à voir ce qu’il y a de positif là où la tristesse domine. Une fois passés le choc et la tristesse d’un deuil, par exemple, nous pouvons envisager d’être heureux, si nous ne nous focalisons pas sur ce que nous n’avons pas ou plus perte irréparable à l’égard de quoi nous ne pouvons rien, pour porter notre attention sur ce que nous avons les souvenirs qui restent du disparu par exemple, la mémoire que nous portons de lui. Alors, vivre un deuil, même vivement, n’annule pas toute possibilité d’un bonheur futur. Il nous appartient d’attacher notre esprit à ce que nous avons plutôt qu’à ce que nous n’avons pas. Là est le sens de la maxime stoïcienne, nous invitant à distinguer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous, comme le dit Epictète. On accède au bonheur par la volonté, car elle nous permet de voir et penser la réalité sous l’angle nécessaire pour être heureux. Rousseau va finalement dans le même sens dans la Nouvelle Héloïse, même s’il arrive à une conclusion contraire nous invitant à nous réfugier dans le pays des chimères ». Ce n’est pas en essayant de transformer une réalité face à laquelle nous sommes souvent impuissants que l’on peut faire son propre bonheur, mais en nous satisfaisants de ce que nous avons, soit ce qui dépend de nous, soit ce refuge que constitue l’imagination, l’anticipation, ce bonheur avant le bonheur qu’est le désir. Le bonheur dépend donc de nous. Certes, les circonstances extérieures pèsent sur nous et nous font éprouver, ponctuellement, tristesse ou joie, mais le bonheur, état de plénitude qui dure, ne se trouve pas dans l’aléa des circonstances. Il est dans ce que nous en faisons. Maigre consolation pour celui qui est frappé par une tragédie, et sans doute dans certains cas il ne reste rien vers quoi se tourner pour compenser ce que nous n’avons plus. En cela, sans doute ne pouvons-nous pas toujours être heureux. Mais si nous pouvons l’être, cela dépend de nous et de notre capacité à accepter les événements. Published by N'DIAYE - dans Plans de cours TL

Doncpour Epicure, pour être heureux, il faut limiter ses désirs afin de ne pas souffrir dans son âme et de ne pas souffrir dans son corps. Et il essaie de se prémunir contre de mauvaise compréhension de sa doctrine. Alors le bonheur dépend il de nous ? Pour Epicure oui, car nous pouvons apprendre à distinguer entre les bons désirs qui

Sujet corrigé de l'épreuve du BAC S 2010 de Philosophie Sujet numéro 1 - dissertation Dépend t-il de nous d'être heureux ? Introduction Dépend-t-il de nous d’être heureux ? Nous devons pour répondre à cette question essentielle nous interroger sur les conditions de notre bonheur et sur les conditions de possibilité d’être heureux. De quels facteurs notre bonheur dépend-il ? Il y a des facteurs extérieurs face auxquels nous sommes dans une totale impuissance ? Mais quels sont l’autre facteur, n’a-t-on pas les moyens d’assumer notre bonheur en fonction de nos choix et de nos actes, l’homme se fait-il lui-même, sommes-nous la somme de nos actes ainsi que le dirait Jean Paul Sartre ? Les moyens dont nous disposons sont-ils limités ? Nous devons bien admettre que le concept de bonheur, concept fondamental en philosophie est corrélatif de la liberté et du désir. Dans le but de cerner la problématique du bonheur et de répondre à notre question première, nous verrons dans un premier temps, les conditions de possibilité du bonheur en ne prenant en compte que les conditions objectives extérieures, dans un second temps, nous montrerons que le seul véritable obstacle au bonheur est l’homme lui-même. Mais le cherche-t-il vraiment ? Met-il tout en œuvre pour y parvenir, est-ce là la quête essentielle de notre vie ? Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiDéveloppement I – Les conditions de possibilité du bonheur les conditions extérieures Dans le but d’illustrer cette idée, nous devons tout d’abord poser le bonheur comme un concept particulier, à savoir comme le fait d’attendre quelque chose que l’on n’a pas encore, de voir ses désirs et attentes à satisfaire. Nous devons donc dans cette optique-là, nous tourner vers le monde dans l’espoir qu’il s’accorde avec nos désirs les plus nombreux, mais de quoi dépend cet accord ? Un accord, une osmose totale voire parfaite avec le monde sont-ils envisageables ? Il nous faut bien admettre qu’un tel accord dépendrait de conditions objectives extérieures, du facteur chance qui varie d’un individu à un autre, mais le facteur primordial à notre étude serait plutôt notre propre nature. Certes il va de soi que tous les hommes tendent naturellement au bonheur mais paradoxalement, ainsi que s’accordent à le dire les philosophes, notre nature est un obstacle au bonheur, l’homme est en effet un être plein de contradiction comme le confirme la philosophie pascalienne. Les hommes se trompent quant à la vraie finalité du bonheur et estiment le plus souvent que les biens matériels, la reconnaissance sociale et la bonne santé peuvent suffire mais cela dépend encore davantage de facteurs extérieurs. Enfin le bonheur peut aussi dépendre de celui des autres qui peuvent être également un des obstacles à notre propre bonheur. Nous ne sommes pas indifférents au bien être d’autrui et en particulier aux êtres qui nous sont proches, l’homme est un être social, de relation et le plus souvent notre idéal de bonheur englobe celui de nos enfants, parents et amis. Transition Mais ces facteurs extérieurs suffisent-ils à justifier l’échec du bonheur ? L’homme n’est-il pas responsable de lui-même ? Besoin de progresser en cours philosophie ? II – L’homme est seul maître de sa vie et de son bonheur Ainsi les obstacles ne seraient pas qu’extérieurs mais dépendraient bien plus de nous et de notre nature. Mais qu’en est-il, notre nature est-elle inhérente au bonheur ? Les hommes refusent d’admettre que leurs désirs puissent ne pas être comblés, or nous dirons pour reprendre les mots de Descartes, qu’il vaut mieux changer ses désirs que l’ordre du monde. L’aspect insatiable des désirs inhérents à notre nature fait que nous sommes condamnés à notre finitude et à la frustration. L’homme doit de ce fait apprendre à gérer et à réguler ses tendances narcissiques et ses penchants. De cette lucidité et de cette grande prise de conscience il découle un savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses. Il faut que nous nous rendions à l’évidence de manière à connaître nos limites, savoir que nous ne sommes que des hommes et que nous nous heurterons sans cesse à notre propre impuissance. L’oracle de Delphes, connais-toi toi-même » de Socrate serait un des plus beaux enseignements pour le genre humain. En outre, il nous faut nous imprégner des sagesses épicuriennes et stoïciennes de manière à maîtriser ce qui dépend de notre désir et de nos représentations comme la mort et le hasard. Notre impuissance à obtenir tout ce que l’on désire doit nous forcer à nous accorder avec le monde et nous contenter de ce qui est en acceptant ce qui nous anime. Il semblerait donc que seule une connaissance de soi approfondie permettrait de mieux savoir ce que sont nos désirs et ce qu’ils valent en nous ouvrant par la conscience à une sélection de certains désirs préférables à d’autres de façon à éviter certaines souffrances. Enfin, l’autre dans notre lucidité et nos réflexions doit nous montrer que nous ne sommes pas seuls et que notre bonheur ne dépend pas que de nous. Conclusion L’homme a donc un devoir de bonheur qui ne doit pas exclure le sens de l’altérité et qui suppose une connaissance de soi au sens de l’adage socratique et des sagesses stoïciennes et épicuriennes. Cependant, notre prise de conscience doit nous familiariser avec l’idée que le bonheur n’est pas un état durable mais seulement un idéal à approcher. On peut le qualifier d’état plus ou moins accessible si on entend par là un renouvellement du désir. Ainsi, nous dirons que le bonheur n’est pas un état mais la recherche de celui-ci, une quête dirait Pascal car nous ne le possédons jamais vraiment. Le concept de bonheur doit s’accompagner d’une certaine dignité dans le sens où l’homme doit se rendre digne d’être heureux de la manière la plus kantienne qui soit.

Ilest inévitable que nous ne soyons jamais heureux – Pascal. 4 janvier 2021 L'équipe Intégrer Sciences Po 0 Commentaire. Blaise Pascal dans ses Pensées, 47-172, constate avec froideur : Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.

Quelques citations sur le bonheur pour introduire cette notion. La citation peut notamment être utilisée pour faire une accroche, je vous renvoie à cet article sur la méthode de l’accroche. Par ailleurs, vous pouvez citer des auteurs dans votre devoir, mais cela doit rester mesuré. Une citation ne remplace pas un argument et il faut toujours expliquer une citation. Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination » Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs. Selon Kant, il faut distinguer deux facultés intellectuelles, la raison et l’imagination. La raison est la faculté d’enchainer des propositions de manières logique, elle fait des raisonnements. Au contraire, l’imagination va créer des images à partir de ce que nous avons déjà senti, mais de manière imprécise et vague. Dire que le bonheur est une idée de l’imagination signifie donc que nous n’en avons pas une idée claire mais plutôt fantasmée et qu’il va donc être difficile pour nous d’atteindre ce bonheur. Cela serait beaucoup plus simple si le bonheur était une idée de la raison car nous aurions alors une méthode logique pour atteindre le bonheur. Carpe Diem » Horace 65-8 av JC, Odes Cueille le jour » recommande le poète latin Horace à la jeune Leuconoé. Ce vers, qui fait du jour un fruit à croquer est devenu célèbre. Pourtant on le comprend souvent mal. Horace est un admirateur d’Epicure et loin d’encourager l’hédonisme c’est-à-dire la recherche perpétuelle de petits plaisirs, il nous encourage ici à éviter les désirs susceptibles de nous rendre inquiets et malheureux. Le véritable bonheur implique de savourer l’instant présent certes mais dans le cadre d’une discipline de vie exigeante qui suit la prudence et la modération. La vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui ». Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation, Livre IV, §56-57 Selon Schopenhauer, le bonheur est impossible à atteindre réellement à cause du désir. En effet, quand nous désirons nous souffrons de ne pas avoir encore ce que nous voulons et quand nous avons ce que nous désirons, nous sommes finalement très rapidement habitué et nous sombrons donc dans l’ennui. Une citation sur l’impossibilité du bonheur dans les citations sur le bonheur. Nous ne vivons jamais, mais espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais ». Pascal 1623–1662, Pensées Une des citations sur le bonheur parmi les plus connues. Selon Pascal, les hommes ne sont pas heureux quand ils laissent leurs pensées se focaliser sur le passé ou le futur. Il remarque que nous avons tendance à ne jamais vivre dans le moment présent, mais à être toujours dans la nostalgie ou le regret du passé qui ne peut pas revenir ou dans l’inquiétude ou l’espoir pour le futur mais alors nous n’y sommes pas encore. Or quand nous ne faisons qu’espérer être heureux dans le futur, nous oublions complètement d’être d’abord heureux au présent et c’est le seul temps où nous pouvons effectivement l’être. Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans la faculté d’oubli » Nietzsche, Seconde considération inactuelle. Selon Nietzsche, il est important pour espérer être heureux de ne pas vivre constamment dans le passé. Il considère que si nous ne n’oublions rien, nous serions alourdi par le poids des souvenirs et des regrets. Il est donc nécessaire selon lui d’oublier afin de pouvoir vraiment être libre et heureux dans le moment présent. Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses ». Epictète, Manuel, V Epictète est un stoïcien et en bon stoïcien, il développe une philosophie qui a pour but de nous aider à être indépendant des circonstances et événements qui ont lieu dans notre vie. Selon lui, ce qui nous affecte et peut nous faire perdre le contrôle, ce ne sont pas réellement les événements tragiques de notre vie mais la manière dont nous jugeons ces événements. Si nous disons c’est une catastrophe, je ne m’en remettrai jamais », ça n’est pas du tout la même chose que si nous considérons que cet événement est dans le cours des choses et j’irai mieux bientôt ». Il n’y a qu’une route vers le bonheur, c’est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté. » Épictète 50–125, Entretiens Epictète, stoïcien, enseigne comment ne pas être atteint par les événements. Une bonne manière d’y arriver consiste d’abord à ne pas essayer de contrôler ce qui ne dépend pas de nous, il faut ainsi renoncer à contrôler notre corps qui vieillira nécessairement ou encore notre réputation qui dépend des autres. En revanche, nos pensées et nos désirs, eux, dépendent de nous et nous pouvons apprendre à les contrôler. C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons. » Epicure, Lettre à Ménécée Pour Epicure, le désir peut être considéré comme un manque de quelque chose que l’on a pas encore, mais que l’on souhaite obtenir. Alors, le désir apparaît d’abord comme un manque, une douleur et si l’on désire quelque chose de difficile à obtenir cela sera plus douloureux encore car nous ne sommes pas sûrs de l’atteindre ou cela va prendre du temps. C’est pourquoi, pour Epicure, le bonheur c’est l’absence de troubles dans l’âme. Si nous sommes perpétuellement inquiets car nous voulons absolument des biens de luxe et n’y arrivons pas alors nous ne sommes pas heureux. Atteindre le bonheur c’est donc d’abord limiter ses désirs pour ne garder que les désirs les plus simples à satisfaire. La santé du corps, la tranquillité de l’âme sont la perfection de la vie heureuse. » Epicure, Lettre à Ménécée Epicure, dans la Lettre à Ménécée, donne plusieurs recommandations pour atteindre le bonheur. A ses yeux, le bonheur c’est le plaisir, mais il faut ici faire attention aux contresens, car par plaisir Epicure entend la suppression de la douleur. Il ne s’agit donc pas de dire qu’il faut multiplier les plaisirs et que cela rendra heureux comme peut le faire un hédoniste. Au contraire, pour Epicure, on est heureux quand on ne souffre pas ! Il le dit en ces termes La santé du corps, la tranquillité de l’âme sont la perfection de la vie heureuse ». La question est donc de déterminer comment ne pas souffrir ni dans son corps ni dans son âme. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à partager ! iNGuTn. 71 216 91 393 272 302 201 83 5

depend il de nous d ĂŞtre heureux