Lafoi sans les Ɠuvres est morte parce qu'elle rĂ©vĂšle un cƓur qui n'a pas vraiment Ă©tĂ© transformĂ© par Dieu. Si nous avons Ă©tĂ© rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s par le Saint-Esprit, cette transformation doit se manifester dans notre vie. Nos Ɠuvres se caractĂ©riseront par notre obĂ©issance Ă  Dieu. Notre foi invisible se manifestera par les fruits de l

PhilosophieAlvarez Alfredo NĂ© Ă  Londres en 1929 et formĂ© au Corpus Christi College Ă  Oxford. Dans les annĂ©es 1950, Alvarez a enseignĂ© aux États-Unis, notamment Ă  l’universitĂ© de New York Ă  Buffalo et Ă  l’universitĂ© de Princeton. Il fut critique littĂ©raire Ă  l’Observer et au New Statesman. Il a publiĂ© plusieurs recueil...Apologie de Socrate L’Apologie, que Platon *nous a transmise des discours prononcĂ©s par Socrate * avant de mourir et qui font le rĂ©cit des Ă©vĂ©nements qui prĂ©cĂšdent sa mort, se divise en trois parties. Dans la premiĂšre partie, Socrate rĂ©agit d’abord aux calomnies habituelles Ă  l’endroit de son enseignement et rĂ©fut...AutonomieL’autonomie est sans aucun doute un des grands acquis de l’éthique libĂ©rale. La libertĂ©* de l’individu qui se soumet Ă  la loi de sa propre volontĂ©, Ă©clairĂ©e par la raison, est un riche hĂ©ritage que Kant* a lĂ©guĂ© Ă  la modernitĂ©. Pascal Bruckner dĂ©finit l’autonomie comme le courage de penser par soi-...Diderot DenisDenis Diderot, nĂ© le 5 octobre 1713 Ă  Langres et dĂ©cĂ©dĂ© le 31 juillet 1784 Ă  Paris, est un Ă©crivain, philosophe et encyclopĂ©diste français. Auteur prĂ©sumĂ© de l’article Suicide » dans l’EncyclopĂ©die, il admet que la Bible* rapporte sans rĂ©probation les suicides de Samson et d’ÉlĂ©azar, que les marty...Donne JohnNĂ© dans un milieu catholique, il a connu une jeunesse Ă  la fois studieuse et agitĂ©e. Ses premiers poĂšmes donnent libre cours Ă  sa dĂ©sinvolture contre les puissants et Ă  l’érotisme PoĂšmes, Paris, Gallimard, 1991; PoĂ©sies, Paris, Imprimerie nationale, 1993. La premiĂšre publication de son Biothanatos...Dumas JeanPasteur protestant français de Leipzig en Allemagne. Dans son TraitĂ© du suicide ou du meurtre volontaire de soi-mĂȘme Amsterdam, Changuion, 1773, l’auteur montre que c’est un crime de disposer de sa vie, sans en avoir reçu le droit de Dieu Ă  qui seul elle appartient. Il n’est pas apparent que Dieu ...EmpĂ©doclePhilosophe prĂ©socratique de l’école de Pythagore* et mĂ©decin. Personnage excentrique, figure politique et ardent dĂ©fenseur de la dĂ©mocratie, il fut banni d’Agrigente, sa ville natale. Il termina sa vie dans le PĂ©loponnĂšse. Selon la lĂ©gende, il aurait remportĂ© une victoire aux jeux olympiques et se s...Éthique du suicide C’est faire Ɠuvre d’éthique que d’étudier les diverses thĂ©ories morales sur le suicide et d’examiner la maniĂšre dont divers discours moraux ont tentĂ© de dĂ©chiffrer les rapports souvent paradoxaux entre vie et mort, nature et raison, individu et sociĂ©tĂ©. L’étude magistrale d’Albert Bayet*, Le...Holbach Paul Henri Thiry baron d’ Philosophe français d’origine allemande, nĂ© le 8 dĂ©cembre 1723 Ă  Eidesheim au Palatinat. À l’ñge de douze ans, il rejoint Ă  Paris son oncle François Adam d’Holbach dont il hĂ©ritera plus tard le titre de baron et une grande partie des propriĂ©tĂ©s. Durant ses jeunes annĂ©es parisiennes, il appre...Hume David Philosophe Ă©cossais nĂ© Ă  Édimbourg, Hume affirme que la mort volontaire n’est pas en soi un acte criminel. Elle peut ĂȘtre un acte innocent, comme l’est toute action dans laquelle nous employons nos facultĂ©s intellectuelles et corporelles pour produire quelque nouveautĂ© suivant le cours d...Kant Emmanuel Selon Les fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, il n’y a qu’un impĂ©ratif catĂ©gorique et il pourrait ĂȘtre formulĂ© comme suit Agis uniquement d’aprĂšs la maxime qui fait que tu peux vouloir en mĂȘme temps qu’elle devienne une loi universelle.» Or, tous les impĂ©ratifs du devoir sont dĂ©rivĂ©s ...Lacan JacquesLacan et la mort Un petit passage de l’intervention de Lacan Ă  Louvain est assez instructif sur sa position philosophique au sujet de la mort. La mort est un produit de la pensĂ©e et de la croyance La mort
 est du domaine de la foi. Vous avez bien raison de croire que vous allez mourir, bie...Landsberg Paul Louis Philosophe allemand d’origine juive, nĂ© Ă  Bonn en 1901. Il devint professeur de philosophie en cette ville en 1926. Il quitta l’Allemagne nazie en 1933 et, en 1934, il fut nommĂ© professeur de philosophie Ă  l’universitĂ© de Barcelone. En 1936, invitĂ© Ă  donner des cours Ă  l’universitĂ© de Santan...Lettres d’adieu PrĂšs de 20% des suicidĂ©s ont Ă©crit une lettre ou laissĂ© une note avant de s’enlever la vie. Les destinataires sont des proches, conjoints ou enfants, parents ou amis, les autoritĂ©s civiles ou religieuses, la police ou la personne qui trouvera le corps. Fonctions. La lettre d’adieu est une ...LibertĂ© MalgrĂ© certains aspects sociaux et psychologiques, le suicide est considĂ©rĂ© comme une mort accomplie par volontĂ© personnelle, comme une forme d’autodĂ©termination et d’autoexpression. Lorsque je dis Je meurs par moi», le Je» dĂ©signe le sujet passif tandis que moi» figure comme le sujet ac...Masaryk JanJan Masaryk 1886-1948, homme d'Ă©tat TchĂ©coslovaque, fils de Tomas Mazaryk*, fondateur de l'Etat tchĂ©coslovaque et premier prĂ©sident du pays. ExilĂ© en Angleterre pendant la deuxiĂšme guerre mondiale, Jan devient ministre des Affaires Ă©trangĂšres de son pays, le seul ministre libĂ©ral d'un gouvernement...Mort socialeDĂ©finition ou description de la mort sociale La mort sociale fait partie d'un phĂ©nomĂšne global, celui de la mort et de ses diverses manifestations liĂ©es Ă  la perte et la rupture. Comme Louis-Vincent Thomas*, sociologue, membre fondateur de la sociĂ©tĂ© de thanatologie* 1922-1994 la dĂ©crit, la mor...Nature et raison Les arguments selon lesquels le suicide est conforme ou non Ă  la nature humaine sont trĂšs difficiles Ă  manipuler, car ce qui pour les uns appartient Ă  la nature est pour les autres une construction de la culture. La dĂ©finition de la nature humaine varie selon les cultures, les modĂšles de com...Personne et sociĂ©tĂ© Anton J. L. Van Hooff From Autothanasia to Suicide, p. 182-183 propose un bon plan pour une rĂ©flexion Ă©thique sur le suicide. MĂȘme si le suicide est la mort la plus individuelle, il est toujours, de l’une ou de l’autre façon, associĂ© au monde environnant la communautĂ© oikos, la citĂ© po...Place du sujet dans l'acte suicidaireDans le domaine de la prĂ©vention* du suicide, on part souvent du principe que la personne, qui attente Ă  ses jours ou qui met fin Ă  sa vie, n'est pas responsable de son acte. On la perçoit captive du rĂ©trĂ©cissement de sa facultĂ© de connaĂźtre et de juger. Ses noires pensĂ©es l'obsĂ©deraient et la pass...Rousseau Jean-Jacques Il ne fait pas de doute que l’aspiration Ă  la mort habite le discours du Vicaire Savoyard. Ainsi, on lit sous sa plume J’aspire au moment oĂč dĂ©livrĂ© des entraves du corps, je serai moi sans contradiction, sans partage, et n’aurai besoin que de moi...Socrate Philosophe grec qui n’a pas laissĂ© d’écrits, mais dont la pensĂ©e nous est parvenue grĂące Ă  Aristophane, XĂ©nophon et, plus particuliĂšrement, dans les dialogues de Platon*. Dans ses interrogations empreintes d'ironie, il met son interlocuteur en contradiction avec [lui-mĂȘme] et, par une savan...StaĂ«l Madame deGermaine Necker, baronne de StaĂ«l-Holstein et femme de lettres françaises, est nĂ©e Ă  Paris. En 1802, l’évĂȘque Marie Nicolas Silvestre Guillon la cite parmi les partisans du suicide Entretiens sur le suicide, ou courage philosophique opposĂ© au courage religieux, et rĂ©futation des principes de Jean-J...StoĂŻcisme Cette Ă©cole philosophique doit son nom au portique sous lequel ZĂ©non de Citium 334-262 av. son fondateur, a commencĂ© son enseignement et qui, se trouvant sur l’Agora d’AthĂšnes, s’appela Stoa Poikilé» ou Portique recouvert de fresques». Le stoĂŻcisme grec ancien, inaugurĂ© par ZĂ©non ...ThĂ©ologie morale et suicide Nombre d’arguments Ă©thiques» contre le suicide se situent davantage dans le domaine de la religion. GĂ©nĂ©ralement, les grandes religions s’y opposent. Surtout depuis Augustin*, le suicide est condamnĂ© comme une faute grave contre Dieu, la sociĂ©tĂ© et soi-mĂȘme. Se donner la mort est une faute... Lamort est un produit de la pensĂ©e et de la croyance: « La mort est du domaine de la foi. Vous avez bien raison de croire que vous allez mourir, bie Landsberg Paul Louis Philosophe allemand d’origine juive, nĂ© Ă  Bonn en 1901. Il devint professeur de philosophie en cette ville en 1926.
“Nous avons Ă©tĂ© crucifiĂ©s avec le Christ, pour que le mal n’ait plus de prise sur nous, et que nous n’ayons plus besoin d’obĂ©ir, comme des esclaves Ă  ses sollicitations. Car, celui qui est mort, est libre du pĂ©chĂ©.” Romains Alors qu’un ĂȘtre cher est atteint par une terrible maladie, que son agonie s’éternise, qu’il aspire Ă  mourir, pour que cesse ce long chemin d’une interminable souffrance, lorsque la mort vient, il nous est arrivĂ© d’entendre ces paroles “Pour lui, c’est une dĂ©livrance !”.“Pas de mort Ă  soi-mĂȘme, pas de dĂ©livrance”.Si je souligne ce fait, c’est pour rappeler que ce qui est vrai dans le domaine physique, l’est Ă©galement dans le domaine spirituel. C’est ce que souligne l’apĂŽtre Paul, dans l’épĂźtre aux Romains, comme nous l’avons relevĂ© en introduction. Sa conclusion est nette “Car celui qui est mort est libre du pĂ©chĂ©â€. Ce Ă  quoi fait allusion l’apĂŽtre est capital, il indique que la libĂ©ration du pouvoir du pĂ©chĂ©, n’est possible que dans la mort Ă  nous-mĂȘmes. D’une maniĂšre abrupte, nous pourrions dire “Pas de mort Ă  soi-mĂȘme, pas de dĂ©livrance”. Si nous recherchons la dĂ©livrance par des efforts personnels, par les Ɠuvres, par les mĂ©rites, nous perdons du temps et de l’énergie. Le seul chemin de la dĂ©livrance c’est une acceptation totale de la mort de notre nature charnelle, en nous identifiant Ă  Christ dans sa mort. VoilĂ  pourquoi l’apĂŽtre pouvait dire “J’ai Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.” Galates Etant crucifiĂ© avec Christ, il vivait libre Ă  l’égard du pĂ©chĂ© mais aussi Ă  l’égard de la loi mosaĂŻque. Seule notre identification Ă  Christ dans sa mort nous procure une entiĂšre, et totale dĂ©livrance. Si les liens du pĂ©chĂ© sont encore agissants dans votre vie, si le carcan religieux vous Ă©crase, sachez que la dĂ©livrance n’est pas dans un combat ultime de vos efforts personnels, elle est seulement dans l’acceptation du principe de la croix, dans votre propre vie. LĂ  rĂ©side la totale libertĂ©. Une priĂšre pour aujourd’hui Seigneur, je veux mourir Ă  moi-mĂȘme, pour vivre dans la libertĂ© que tu m’offres. Amen. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !
ProfessionsVous pouvez choisir celles que vous voulez, mais les options suivantes seront un bon choix pour le Chevalier de la mort : Joaillier: Permet d’apporter des bonus sur 2 gemmes qui auront des caractĂ©ristiques plus grandes que les gemmes classiques.; IngĂ©nieur: Permet d’ajouter des bonus dĂ©fensifs et offensifs temporaires sur certaines piĂšces d’armure.

Le maire de Pau, prĂ©sent Ă  l'hommage Ă  la Sorbonne, a tĂ©moignĂ© de sa forte Ă©motion et saluĂ© le discours prononcĂ© par Emmanuel Macron."C'Ă©tait un superbe hommage Ă  la vocation d'enseignant." Au lendemain de l'hommage national rendu dans la cour de la Sorbonne en mĂ©moire Ă  Samuel Paty, le professeur d'histoire-gĂ©ographie dĂ©capitĂ© par un terroriste ce vendredi Ă  Conflans-Sainte-Honorine, François Bayrou a fait part de sa grande Ă©motion."C'Ă©tait extraordinairement Ă©mouvant, le discours du prĂ©sident de la RĂ©publique... moi j'ai pleurĂ© et je ne suis pas le seul", a confiĂ© François Bayrou, invitĂ© de BFMTV-RMC ce jeudi matin."En mĂȘme temps, c'Ă©tait un superbe hommage Ă  la vocation d'enseignant", a poursuivi le maire de Pau. "Tout cela Ă©tait exprimĂ© avec une trĂšs grande Ă©motion et une grande fermetĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique.""Ce qui s'est passĂ©, hĂ©las, dramatiquement Ă  la fin de la semaine derniĂšre, je crois que c'est un tournant. C'est un tournant pour le pays, c'est un tournant pour la conscience de chacun d'entre nous", analyse l'ancien ministre de l'Éducation."Un effort d'Ă©ducation de toute la nation"Pour François Bayrou, il est nĂ©cessaire Ă  l'heure actuelle que la sociĂ©tĂ© se soumette Ă  "un effort d'Ă©ducation de toute la nation". "Pas seulement des enfants, mais aussi des parents, mais aussi des communautĂ©s, unies par une foi ou une absence de foi, et que chacun comprenne que la foi qui est la sienne, il est tout Ă  fait lĂ©gitime qu'elle soit respectĂ©e, qu'on la pratique si elle entraĂźne une pratique religieuse, mais qu'elle ne s'impose pas aux autres.""La religion est du domaine de l'intime, et ses principes, on les porte y compris dans la vie de la citĂ©. Mais simplement, la seule chose, la seule limite, c'est que vous avez le droit d'avoir des convictions intimes mais nous n'avez pas le droit de les imposer aux autres par la force", a insistĂ© le haut-commissaire au Plan en dĂ©veloppant sa vision de la de Samuel Paty enquĂȘte ouverte aprĂšs les plaintes de proches pour fautes de l'État"Nous n'avons rien Ă  cacher" Darmanin rĂ©agit Ă  la plainte contre l'Etat aprĂšs l'assassinat de Samuel PatyLa plaque du square Samuel-Paty dĂ©gradĂ©e Ă  Paris

Lesquatre Ă©vangiles sont d’accord pour fixer la mort de JĂ©sus un vendredi, lors des cĂ©lĂ©brations de la PĂąque juive. Pour les trois premiers Ă©vangiles, le vendredi est le jour de la PĂąque, le 15 nisan, alors que dans l’évangile de Jean, le vendredi est le 14 nisan, la veille de la fĂȘte. Il est possible que le quatriĂšme Ă©vangile
La religion est un phĂ©nomĂšne culturel qui prĂ©sente Ă  la fois un caractĂšre individuel et une dimension collective. Si la foi croyance qui dĂ©passe la raison s'oppose Ă  la raison, elles ont tout de mĂȘme des liens. La religion crĂ©e du lien social, apporte un remĂšde face Ă  la duretĂ© de la vie ou Ă  l'angoisse de la mort. Son universalitĂ© invite Ă  questionner son origine. IL'homme et son rapport Ă  la religion La religion est le propre de l'homme et dĂ©signe tout autant la croyance individuelle de l'ĂȘtre humain que la communautĂ© religieuse. On peut reconnaĂźtre le fait religieux Ă  certaines caractĂ©ristiques. ADĂ©finir la religion La notion de religion recouvre un ensemble de rĂ©alitĂ©s. Elle dĂ©signe la foi d'un individu mais Ă©galement l'identitĂ© culturelle partagĂ©e avec une communautĂ©. L'Ă©tymologie du mot religion » est multiple Religare signifie relier » la religion relie l'homme Ă  Dieu et rassembler » les hommes entre eux. Religere signifie recueillir » cela renvoie Ă  l'idĂ©e d'observance, de scrupule. La religion peut signifier la croyance, c'est-Ă -dire quelles sont les convictions en lesquelles on croit. En tant que croyance, la religion renvoie Ă  la foi, en ce que l'on croit que l'on ne peut pas prouver, pas dĂ©montrer. Croyance La croyance est un acte de confiance, c'est l'action d'ĂȘtre certain que quelque chose existe ou va arriver, c'est la certitude par laquelle l'esprit admet quelque chose. La croyance n'est pas forcĂ©ment religieuse. Foi La foi est synonyme de croyance, et plus particuliĂšrement de croyance religieuse. La foi dĂ©signe le fait de croire ce qui dĂ©passe la raison. La religion exprime Ă©galement l'identitĂ© culturelle, c'est-Ă -dire la communautĂ© religieuse Ă  laquelle on appartient. En ce sens, la religion s'entend comme la pratique de rites, de cultes. La religion est donc Ă  la fois un systĂšme de croyances auquel un individu adhĂšre et une notion de communautĂ© religieuse et culturelle. La religion apparaĂźt surtout comme Ă©tant propre Ă  l'homme. L'ĂȘtre humain est le seul ĂȘtre vivant Ă  procĂ©der Ă  des cĂ©rĂ©monies mortuaires. On retrouve mĂȘme des traces de cultes que les hommes vouaient aux morts durant la PrĂ©histoire. En ce sens, l'homme semble donc ĂȘtre un animal religieux. Par ailleurs, la religion a un lien avec la mort, et plus prĂ©cisĂ©ment avec la conscience qu'a l'homme d'ĂȘtre mortel. BLes caractĂ©ristiques du fait religieux On parle de fait religieux pour caractĂ©riser non pas le sentiment ou la croyance qu'Ă©prouve un individu Ă  l'Ă©gard de sa foi, mais pour dĂ©signer les occurrences, dans la culture, de ces croyances. Pour distinguer ce qui relĂšve du religieux et ce qui n'en relĂšve pas, il est possible d'utiliser la distinction entre le sacrĂ© et le profane. Dans son travail sur la religion, le sociologue Émile Durkheim insiste sur cette sĂ©paration qui s'opĂšre dans la sociĂ©tĂ© entre les choses relevant du domaine du sacrĂ© et celles relevant du domaine du profane. SacrĂ© Le sacrĂ© regroupe les choses, les lieux, les objets, les personnes ou les moments qu'une culture donne Ă  interprĂ©ter comme autant de manifestations d'une puissance supĂ©rieure, bĂ©nĂ©fique ou malĂ©fique. Profane Le profane est tout simplement le non-sacrĂ©. Une religion est un systĂšme solidaire de croyances et de pratiques relatives Ă  des choses sacrĂ©es, c'est-Ă -dire sĂ©parĂ©es, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une mĂȘme communautĂ© morale, appelĂ©e Église, tous ceux qui y adhĂšrent. »Les Formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse le systĂšme totĂ©mique en AustralieCe sur quoi insiste Durkheim ici, c'est la division du monde entre les rĂ©alitĂ©s sacrĂ©es et les rĂ©alitĂ©s profanes. Pour lui, cette distinction constitue le dĂ©nominateur commun de toutes les insiste sur un autre aspect de la religion son caractĂšre unificateur. En effet, pour lui, la religion ne fait pas que proposer une distinction entre le sacrĂ© et le profane, elle est aussi ce qui permet aux hommes de constituer une communautĂ©. Nous ne rencontrons pas, dans l'histoire, de religion sans Église. Une religion est un systĂšme solidaire de croyances et de pratiques relatives Ă  des choses sacrĂ©es qui unissent en une mĂȘme communautĂ© morale tous ceux qui y adhĂšrent. »Les Formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse le systĂšme totĂ©mique en AustralieDans cette citation, Durkheim souligne qu'une religion est nĂ©cessairement collective. Cette propriĂ©tĂ© suit de la dĂ©finition de la religion comme ensemble solidaire de croyances et de rites, c'est-Ă -dire impliquant une communautĂ©. C'est cette communautĂ© qu'il appelle Église ». Pour Durkheim, une religion est donc toujours l'affaire d'une communautĂ© qui y adhĂšre. Ce n'est pas un simple systĂšme de pensĂ©es. De plus, il n'y a pas non plus de religion au sens sociologique du terme sans pratique religieuse, c'est-Ă -dire sans rituels. Du point de vue sociologique, la religion est donc un ensemble de pratiques et de rites communs Ă  une communautĂ© qui y adhĂšre et qui repose, au sein d'une mĂȘme sociĂ©tĂ©, sur la distinction du sacrĂ© et du profane. CLes diffĂ©rentes positions sur le fait religieux Concernant le fait religieux, il existe plusieurs positions on peut ĂȘtre athĂ©e, agnostique ou bien croyant. AthĂ©isme L'athĂ©isme est le fait de ne pas croire en Dieu. Agnosticisme L'agnosticisme est le fait de douter de l'existence de Dieu, c'est affirmer qu'on ne peut que spĂ©culer sur son existence. IILes liens entre foi et raison La foi et la raison peuvent s'opposer, mais on peut Ă©galement trouver des liens entre les deux, des connexions. AL'opposition entre foi et raison On oppose souvent foi et raison, comme s'il existait deux sphĂšres distinctes. 1Des dĂ©finitions opposĂ©es La foi traduit la confiance en Dieu, l'obĂ©issance de celui qui croit en une force supĂ©rieure, mĂȘme s'il ne comprend pas tout. La raison repose sur des preuves, sur la justification, elle ne repose pas sur une croyance. Étymologiquement, la foi du latin fides signifie la confiance. Ainsi, le fidĂšle est celui qui s'en remet intĂ©gralement Ă  Dieu, mĂȘme s'il ne peut prouver son existence ni dĂ©chiffrer sa volontĂ©. Dans la Bible, Abraham obĂ©it lorsque Dieu lui demande de sacrifier Isaac, son fils unique, mĂȘme s'il ne sait pas quelle sera l'utilitĂ© de son acte. En ce sens, la foi semble bien s'opposer au savoir et la raison, qui exigent preuve et justification. Mais ce qui caractĂ©rise plus encore cette opposition entre la foi et le savoir tient probablement au caractĂšre absolument certain des vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es, lĂ  oĂč les vĂ©ritĂ©s proposĂ©es par les sciences ont conscience de leur caractĂšre provisoire. Bertrand Russell insiste sur cette diffĂ©rence entre une croyance religieuse et une thĂ©orie scientifique. Science et Religion, Religion and Sciencetrad. Philippe-Roger Mantoux, Paris, © Gallimard, coll. Folio essais 1990, 1935 Alors que la vĂ©ritĂ© religieuse est rĂ©vĂ©lĂ©e une fois pour toutes et est tenue pour toujours absolument vraie, la science sait qu'elle ne peut prĂ©tendre ni Ă  un savoir exact ni Ă  une connaissance entiĂšre achevĂ©e du l'on oppose foi et raison, c'est Ă©galement Ă  cause de la misologie des thĂ©ologiens ceux qui Ă©tudient les questions religieuses, c'est-Ă -dire leur haine de la raison. La raison est considĂ©rĂ©e comme impie, comme rejetant la religion. 2La sĂ©paration en deux sphĂšres Si l'on peut accuser la foi de prĂ©tendre dĂ©livrer des vĂ©ritĂ©s certaines dans le domaine du savoir, il est aussi possible de souligner que, pour ce qui est du domaine de la foi, la raison n'a pas Ă  intervenir. Autrement dit, il importerait de dĂ©limiter strictement ces domaines que constituent la foi et le savoir. Blaise Pascal insiste largement sur cette distinction. Selon lui, foi et savoir sont deux ordres distincts qu'il ne convient gĂ©nĂ©ralement pas de faire se rejoindre. Concernant la foi, il souligne qu'elle ne peut pas ĂȘtre l'objet d'un raisonnement ou d'une conviction la foi se sent avec le cƓur, elle ne peut faire l'objet de dĂ©monstration rationnelle. Ainsi, si la foi doit ĂȘtre Ă©vacuĂ©e du domaine de la connaissance, la raison doit, dans le domaine de la foi, et mĂȘme de certains principes fondamentaux, cĂ©der sa place au cƓur. BLes connexions entre religion et raison Il existe des connexions entre religion et raison ainsi, on peut penser que la religion et la raison expriment diffĂ©remment la vĂ©ritĂ©, ou encore que la raison permet d'Ă©clairer la religion. 1Deux façons diffĂ©rentes d'exprimer la mĂȘme chose Les liens entre les vĂ©ritĂ©s issues de la foi et celles formulĂ©es par la raison ne doivent pas nĂ©cessairement ĂȘtre pensĂ©s en termes d'exclusion. Il est en effet possible de penser que la religion et la raison constituent deux façons diffĂ©rentes d'exprimer la vĂ©ritĂ©, sans qu'il y ait nĂ©cessairement Ă  choisir entre l'une ou l'autre. C'est en un sens l'idĂ©e qu'exprime le philosophe Alain. En effet, celui-ci s'attache Ă  produire une interprĂ©tation rationnelle de la religion. Pour lui, les religions ne seraient que l'expression mĂ©taphorique de ce que la philosophie exprime sous forme de concepts. On peut penser que la parabole du Bon Samaritain dans la Bible qui illustre le devoir d'ĂȘtre bon envers son prochain est l'expression mĂ©taphorique de l'impĂ©ratif catĂ©gorique thĂ©orisĂ© par Emmanuel Kant Agis de façon telle que tu traites l'humanitĂ©, aussi bien dans ta personne que dans toute autre, toujours en mĂȘme temps comme fin, et jamais simplement comme moyen ». Les dieux sont nos mĂ©taphores, et nos mĂ©taphores sont nos pensĂ©es. »En fait, les vĂ©ritĂ©s de la religion et les vĂ©ritĂ©s de la raison seraient les mĂȘmes, simplement exprimĂ©es sous des formes diffĂ©rentes. 2La raison pour Ă©clairer la religion Pour AverroĂšs, la vraie religiositĂ© implique l'usage de la raison le philosophe est celui qui voit les vĂ©ritĂ©s sans voile, et leur connaissance est le culte qu'il rend Ă  Dieu. Pour AverroĂšs, la foi et la raison ne peuvent pas ĂȘtre contraires elles sont les deux expressions possibles de la vĂ©ritĂ©. Pourtant, il arrive souvent que les vĂ©ritĂ©s de la foi et celles de la raison se contredisent. En rĂ©alitĂ©, cette contradiction n'est qu'apparente c'est que la vĂ©ritĂ©, dans le discours religieux, c'est-Ă -dire issu des textes sacrĂ©s, est recouverte d'un voile. La solution pour accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ© est alors de faire usage de sa raison, qui est la meilleure part de l'homme. Ainsi, lorsqu'il y a un conflit entre la religion et la raison, il revient Ă  l'homme d'interprĂ©ter le texte sacrĂ©, afin qu'il s'accorde aux Ă©noncĂ©s de la raison. C'est donc le recours Ă  l'interprĂ©tation qui permet de rĂ©soudre les oppositions apparentes. Au siĂšcle des LumiĂšres, la raison va aussi tenter de rendre la religion plus rationnelle. En effet, Ă  un moment oĂč la raison tente d'affirmer son autonomie par rapport Ă  la religion, de nombreux philosophes sont amenĂ©s Ă  critiquer l'absurditĂ© de certains dogmes et Ă  vivement condamner l'intolĂ©rance et l'oppression dont est responsable une certaine forme de religion. Voltaire, dans le conte philosophique Candide, fait la critique de certaines formes de religion le rigorisme hollandais, l'Inquisition espagnole ou les jĂ©suites au Ă©crite par plusieurs philosophes des LumiĂšres et dirigĂ©e par Diderot, prĂ©sente des critiques massives de la religion. Sans ĂȘtre pour autant athĂ©es, les philosophes prĂ©conisaient le retour Ă  une religion naturelle dĂ©barrassĂ©e de certains rites inutiles et de certaines croyances qu'ils jugeaient absurdes. La religion naturelle s'oppose Ă  la fois aux religions instituĂ©es, c'est-Ă -dire aux institutions liĂ©es Ă  une religion telles que le clergĂ© et l'Église, et aux religions rĂ©vĂ©lĂ©es, c'est-Ă -dire aux vĂ©ritĂ©s auxquelles doit adhĂ©rer le croyant. La religion naturelle prĂŽne donc un rapport immĂ©diat Ă  Dieu et prĂ©conise l'usage de la raison Ă  deux niveaux pour dĂ©celer la prĂ©sence de Dieu dans le monde, Ă  travers les lois de la nature, et pour adopter une attitude morale dans la conduite de sa vie. Il s'agit donc d'une forme de dĂ©isme, prĂŽnant l'existence d'une morale universelle celle que nous enseigne la raison. Ainsi, les enseignements de la religion naturelle sont accessibles Ă  l'homme par l'usage de sa seule raison. DĂ©isme Le dĂ©isme est une doctrine selon laquelle la raison peut permettre d'accĂ©der Ă  la connaissance de l'existence de Dieu, sans accepter une religion sa Lettre sur la tolĂ©rance, John Locke distingue trĂšs clairement les attributions de l'État, en insistant sur le fait que ce n'est pas Ă  lui de prendre en charge l'Ăąme des sujets. Dans un moment de l'histoire du Royaume-Uni marquĂ© par d'importants conflits religieux, Locke entend dans cette lettre plaider en faveur de la tolĂ©rance des diverses religions au sein de l'État. Ainsi, il est essentiel pour lui de reconnaĂźtre qu'en matiĂšre de pratique religieuse comme de croyance, le choix doit ĂȘtre laissĂ© Ă  chaque individu. En un sens, Locke ouvre ainsi la voie Ă  la reconnaissance de la neutralitĂ© de l'État en matiĂšre de religion. IIILes raisons de l'universalitĂ© de la religion La religion est universelle pour plusieurs raisons. L'une d'elles est qu'elle permet de donner un sens Ă  la mort. Elle crĂ©e Ă©galement du lien social. Enfin, la religion donne une rĂ©ponse Ă  la duretĂ© de la vie. ALe besoin de donner du sens Ă  la mort Qu'on la considĂšre dans sa dimension individuelle la croyance, ou bien dans sa dimension collective ensemble de pratiques et de croyances propres Ă  une sociĂ©tĂ© ou communautĂ© donnĂ©e, la religion apparaĂźt comme un phĂ©nomĂšne universel. Comment expliquer ce besoin universel de trouver du sens Ă  l'existence par le biais de la religion ? Il est possible de dire, avec Sigmund Freud, que la religion rĂ©pond Ă  un besoin psychologique de l'homme face Ă  sa finitude, c'est-Ă -dire sa conscience d'ĂȘtre mortel. En effet, selon lui, la religion est une croyance qui dĂ©coule de trois dĂ©sirs fondamentaux Un besoin affectif de protection Dieu apparaĂźt alors comme une sorte de projection de la figure du pĂšre. Un besoin intellectuel de comprĂ©hension du monde et de soi-mĂȘme La religion se propose ainsi d'apporter une rĂ©ponse aux grandes questions mĂ©taphysiques que se pose l'homme Quelle est l'origine du monde ? Quel est le sens de la vie ?. Enfin, un besoin moral de justice C'est ce qu'exprime l'image du Jugement dernier, tout comme l'idĂ©e d'un paradis, d'un enfer, et d'un dieu qui voit tous les actes des hommes et sonde leurs intentions. Les idĂ©es religieuses qui professent d'ĂȘtre des dogmes, ne sont pas le rĂ©sidu de l'expĂ©rience ou le rĂ©sultat final de la rĂ©flexion elles sont des illusions, la rĂ©alisation des dĂ©sirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanitĂ© ; le secret de leur force est la force de ces dĂ©sirs. »Contrairement Ă  l'idĂ©e selon laquelle les dogmes religieux exprimeraient une forme de sagesse pratique, le rĂ©sultat de l'expĂ©rience ou de la rĂ©flexion, Freud affirme ici qu'il s'agit d'illusions. Plus prĂ©cisĂ©ment, ces dogmes religieux, traductions de dĂ©sirs enracinĂ©s dans la nature de l'homme, tiennent justement leur force de la puissance des dĂ©sirs dont ils sont issus. BLa crĂ©ation d'un lien social Outre l'aspect psychologique, le caractĂšre universel du fait religieux tient peut-ĂȘtre aussi Ă  son rĂŽle dans la constitution d'une sociĂ©tĂ©. Comme le souligne Durkheim dans Les Formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse, la religion est essentiellement une forme de lien social. En d'autres termes, la religion est ce qui lie les hommes entre eux Ă  l'intĂ©rieur d'une sociĂ©tĂ© donnĂ©e. Il est nĂ©anmoins possible de souligner une lente disparition de cette forme du lien social, dans la mesure oĂč s'effectue un transfert de la religiositĂ© dans la sphĂšre privĂ©e/individuelle. Marcel Gauchet l'Ă©voque notamment dans Le DĂ©senchantement du monde 1985. Il y montre ainsi que les sociĂ©tĂ©s occidentales modernes sont sĂ©cularisĂ©es et sont donc en train de sortir de la religion. En effet, le phĂ©nomĂšne religieux relĂšve de plus en plus d'un choix individuel, tandis que la sociĂ©tĂ© tend Ă  se structurer en dehors de toute rĂ©fĂ©rence Ă  une communautĂ© religieuse. CUne rĂ©ponse Ă  la duretĂ© de la vie Il est enfin possible de suggĂ©rer que la religion constitue une rĂ©ponse Ă  la duretĂ© des conditions d'existence. C'est ce que veut dire Karl Marx, lorsqu'il Ă©nonce que la religion est l'opium du peuple ». En effet, la religion naĂźt dans un contexte de misĂšre matĂ©rielle, d'incapacitĂ© Ă  maĂźtriser les conditions d'existence. La religion fonctionnerait ainsi comme une drogue, car en prĂ©tendant dĂ©livrer l'homme de la sensation de souffrance, en lui promettant une vie meilleure aprĂšs la mort, elle lui donne de l'espoir. Or, elle ne le dĂ©livre pas des causes rĂ©elles de sa souffrance au contraire, elle le maintient dans l'inaction et l'empĂȘche ainsi de se rĂ©volter contre une situation inacceptable. Elle sert de bonheur illusoire du peuple » afin de consoler les hommes de la misĂšre rĂ©elle. La religion se rĂ©vĂšle ĂȘtre surtout, selon Marx, l'instrument utilisĂ© par la classe dominante pour endormir » les prolĂ©taires en leur faisant croire Ă  l'avĂšnement d'un monde meilleur, dans un au-delĂ  imaginaire. La religion est la thĂ©orie universelle de ce monde, sa somme encyclopĂ©dique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complĂ©ment solennel, le fondement universel de sa consolation et de sa justification. »Contribution Ă  la critique de la philosophie du droit de HegelLa religion prĂ©tend justifier l'existence du monde tel qu'il est en renvoyant le bonheur Ă  la vie aprĂšs la mort.
Forteressede la connaissance et des faits vérifiés, la science est traditionnellement opposée à la croyance, reléguée aux informations fausses ou au domaine de la foi. Pourtant, la croyance
Arcane L'Arcane sans nom signification et interprĂ©tation Dans ses aspects positifs La mort indique la force majeure, le cours inĂ©luctable des choses, le renouvellement bĂ©nĂ©fique. Le commencement d’une nouvelle Ă©poque, les nouveaux projets, la transformation radicale. L’évolution inattendue, les leçons utiles tirĂ©es d’une dĂ©faite, l’initiation occulte, un nouvel amour, changement d’emploi, hĂ©ritage. Dans ses aspects nĂ©gatifs La mort amĂšne la dĂ©ception, les obstacles, les projets non rĂ©alisĂ©s, la stagnation, le refus du changement. Le manque de foi, le pessimisme, la perte, l’usure, la vieillesse, la vĂ©ritĂ© difficile Ă  accepter. La rĂ©bellion, la brutalitĂ©, la violence, la punition, la sĂ©paration amoureuse, la dĂ©faite, le licenciement. Cette treiziĂšme Lame du Tarot de Marseille est reprĂ©sentĂ©e par un squelette aux os rose chair, Ă©voquant tout ce qui est sensible et humain. La mort est la condition nĂ©cessaire Ă  la renaissance. Il faut mourir Ă  l’état profane, franchir le passage initiatique pour mieux revivre dans une nouvelle situation au caractĂšre sacrĂ©. Cette Lame trĂšs particuliĂšre symbolise la transformation, le mouvement d’un monde Ă  un autre. Elle est dans l’invisible. On peut y voir l’opposition par rapport Ă  notre monde reprĂ©sentant l’immobilitĂ© dans la vie physique et celui de la marche dans l’au-delĂ . NĂ©anmoins, la mort du Tarot de Marseille n’annonce pas la mort du consultant. Elle reprĂ©sente seulement les changements d’états de conscience de l’homme. Son vĂ©ritable sens est celui de la transmutation. MystĂšre et symbolisme de la position de la Mort La mort du Tarot de Marseille se montre de profil, entiĂšrement tournĂ©e vers la droite. Elle indique, transition, renouvellement, actions successives et transformation Ă  chaque pas qu’elle accomplie. L’arcane 13, n’est pas synonyme de mort, car elle avance. Cependant, elle annonce la fin de quelque chose, d’un cycle, d’une situation pour aller vers un autre horizon. InterprĂ©tation complĂšte du tirage de l’arcane sans nom ou la Mort Contrairement aux autres Lames majeures, celle-ci n’est pas dĂ©signĂ©e nominativement. Son image suffit Ă  reprĂ©senter la mort. Cependant, celle-ci n’excitant pas, elle ne peut pas ĂȘtre nommĂ©e. Son vĂ©ritable sens est celui de la transmutation. Cependant, ce mot ne peut pas ĂȘtre choisi, car il est Ă  l’origine de la vie. L’arcane sans nom ou la Mort sur le plan sentimental Le tirage de l’Arcane sans nom du Tarot de Marseille annonce obligatoirement un changement sur le plan sentimental. Car cette Arcane signifie, transformation aprĂšs une pĂ©riode de crise. Rien ne sert de rĂ©sister, l’heure est Ă  la transmutation. Pour les cĂ©libataires L’Arcane sans nom demande de changer vos vieilles habitudes et de vous dĂ©barrasser de vos peurs. La mort cherche Ă  vous amener vers le renouveau, Ă  travers une nouvelle rencontre. Ainsi, dĂ©barrassĂ©e du passĂ©, cette mort symbolique vous permettra de voir votre vie amoureuse autrement. Pour les couples L’arcane 13 reprĂ©sentant la mort vous incitera Ă  changer vos vieilles habitudes en vue de retrouver un Ă©quilibre si cela est encore possible. L’arcane sans nom peut aussi indiquer une pĂ©riode de remise en question suivie d’une rupture. Cependant, lĂ  Lame 13, vous amĂšne vers un renouveau qui vous permettra d’avoir un regard neuf tournĂ© vers l’avenir. L’arcane sans nom ou la Mort sur le plan professionnel Le Tirage de la mort du Tarot de Marseille bien que trĂšs difficile apporte une renaissance. La lame annonce une pĂ©riode de remise en question, un passage obligĂ©. La mort cherche Ă  amener le consultant vers le changement. Une page peut se tourner, une autre va s’ouvrir. Elle amĂšne une nouvelle fonction, un changement de poste, une renaissance bĂ©nĂ©fique. Rien ne sert de rĂ©sister, cette transition vous sera imposĂ©e inĂ©luctablement. Cependant, le manque de confiance, la peur du changement ou l’entĂȘtement pourra freiner votre Ă©volution. L’arcane sans nom ou la Mort sur le domaine financier Le tirage de la mort sur le domaine financier annonce obligatoirement des changements et des pertes. L’heure est Ă  la rĂ©flexion en matiĂšre d’argent. Cette Lame trĂšs particuliĂšre remettra en question certains de vos acquis ou certains de vos avantages gagnĂ©s par vous d’une maniĂšre injuste. C’est le moment de changer vos mauvaises habitudes pour aller vers un avenir financier plus stable. En matiĂšre d’argent, l’Arcane vous rappelle que rien n’est jamais acquis. Et, comme toute chose, rien ne meurt jamais, tout se transforme. Il faut donc garder en mĂ©moire que la signification premiĂšre de cette Lame est la transmutation. Tirage Ă  une carte Le Tirage a une carte Ă  bien des avantages en matiĂšre de voyance par tĂ©lĂ©phone. Il indique au Tarologue que le consultant est en pĂ©riode de changement voulu ou imposĂ©. Bien souvent cette Lame indique des angoisses et de l’insĂ©curitĂ©. Cependant, bien qu’elle soit synonyme de perte, elle conduit inĂ©luctablement le consultant vers un changement bĂ©nĂ©fique. Tirage de la l’arcane sans nom ou la Mort Ă  l’endroit Le Tirage de la mort Ă  l’endroit dans une consultation de voyance par tĂ©lĂ©phone indique obligatoirement la fin de quelque chose. Bien que cela soit difficile pour le consultant, elle indique qu’un cycle se termine et qu’un autre va se dessiner. Cette Lame trĂšs particuliĂšre dĂ©lestera le consultant de tout ce qui n’est pas solide, de tout ce qui n’a plus lieu d’ĂȘtre. Bien qu’elle suscite bien des peurs, elle prĂ©sage un renouveau plus enrichissant. Sur le plan sentimental, l’arcane sans nom du Tarot de Marseille traduit une remise en question et de la communication. Elle exprime la transformation. Toutefois, elle peut aussi amener Ă  la rupture, lorsque l’amour n’a plus vraiment sa place. Elle encourage donc la prise de dĂ©cision, mĂȘme si cela est difficile. Sur le plan professionnel, elle traduit lĂ  aussi un changement. Avec le Tirage de cet’Arcane, il faudra garder en mĂ©moire que l’Arcane sans nom a un pouvoir libĂ©rateur. Tirage de l’arcane sans nom ou la Mort Ă  l’envers Le Tirage de la carte de la mort inversĂ©e est trĂšs difficile Ă  interprĂ©ter. C’est la raison pour laquelle certains cartomanciens ne se prononceront pas Ă  la vue de cette Lame trĂšs particuliĂšre. Deux cas de figure peuvent donc se prĂ©senter lors d’une consultation de voyance par cas de figure La carte de la mort inversĂ©e indiquera au Tarologue que le consultant se trouve dans une situation trĂšs inconfortable. Bien que le changement soit inĂ©luctable, le consultant aura du mal Ă  l’accepter. Il s’accrochera donc Ă  ses repĂšres, bien qu’il soit dans l’instabilitĂ© la plus complĂšte. De ce fait, le consultant subira le changement sans l’avoir prĂ©parĂ© et retardera ainsi son cas de figure Durant une consultation de voyance par tĂ©lĂ©phone, le Tarologue Ă  la vue de la carte de l’arcane sans nom inversĂ©, ne se prononcera pas. Il prĂ©fĂ©rera tirer une autre Lame pour affiner ou affirmer ses prĂ©dictions. Description gĂ©nĂ©rale de l’arcane sans nom ou la Mort dans le Tarot de Marseille Pour aller plus loin dans l’interprĂ©tation de cette Lame symbolisĂ©e par la mort. DĂ©couvrons ensemble le message d’espoir et de nouvelle vie qu’elle cherche Ă  nous transmettre. La couleur chair du squelette indique que la mort ne parle pas de mort effective. Elle nous montre simplement la fin d’un cycle suivi d’un renouveau. L’abandon de tout ses attributions est caractĂ©risĂ© par son dĂ©pouillement vestimentaire et charnel. Le principe de vie que sa couleur symbolise montre la transformation qu’elle impose. Le squelette fauche dans une espace sombre et noire, symbolisant les passions sombres de l’homme qui se trouve dans l’obscuritĂ©. La mort essaie donc de l’amener vers une nouvelle Ă©volution. Les mains et les pieds ne sont pas coupĂ©s. Ils reprĂ©sentent des principes d’action et de progression. De ce fait, ils signifient que la mort dĂ©livre l’homme de ses liens physiques, lui laissant le geste et la marche. En effet, la marche, indiquĂ©e par le pied place Ă  plat, montre que l’homme avance d’une incarnation Ă  l’autre. Le geste indiquĂ© par la main, symbolise le tact, la sensibilitĂ©, et l’incarnation. On peut aussi voir que la mort travaille dans le noir, pour nous indiquer que malgrĂ© la mort, l’homme reste liĂ© Ă  la terre. On peut voir que ses deux mains dĂ©passent le noir. Ce qui incite l’homme Ă  se dĂ©gager de la matiĂšre et Ă  Ă©lever ses gestes vers le haut. Les deux os blancs au bas de la carte reprĂ©sentent le nĂ©ant de la matiĂšre. Ils sont deux, donc polarisĂ©s masculin et fĂ©minin. La tĂȘte d’enfant Ă  longs cheveux sous le pied de la mort prĂ©cise que la force et l’intelligence survivent Ă  la mort. Car l’intelligence est toujours en l’homme Ă  l’état d’enfance. Elle est donc reliĂ©e au Divin. La tĂȘte couronnĂ©e au bas et Ă  droite signifie que chaque fois que la mort passe, l’homme entre dans son royaume. Cette tĂȘte est celle d’un adulte. Cette royautĂ© est donc immuable. Elle n’a ni enfance ni vieillesse. Les feuilles jaunes et bleues symbolisent la fĂ©conditĂ©. La mort ne les coupe pas. Elles se lĂšvent chaque fois que l’homme franchit le passage de la mort. Le manche de la faux est jaune, car la mort vient d’une volontĂ© divine et intelligente. Et la faux est rouge parce que la mort tranche toujours dans la matiĂšre. Cet outil n’est donc pas la reprĂ©sentation d’un instrument tranchant. Il reprĂ©sente simplement le symbole d’une activitĂ© qui brasse la matiĂšre pour la renouveler et la remettre en Ă©tat. Le squelette n’a qu’un pied pour prĂ©ciser que la mort implique un dĂ©sĂ©quilibre. Elle ne peut agir que sur le plan physique, et non pas sur l’esprit. Elle n’est pas une harmonie, mais une consĂ©quence. En rĂ©sumĂ©, l’arcane de la Mort du Tarot de Marseille annonce une mort symbolique. Elle cherche Ă  amener l’homme dans un cycle de nature diffĂ©rente plus harmonieux.
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Cest la bonne nouvelle de Dieu. C’est que les hommes pĂ©cheurs peuvent ĂȘtre gratuitement (sans devoir le mĂ©riter) sauvĂ©s de la condamnation qu’ils mĂ©ritaient (la mort) Ă  cause de leur pĂ©chĂ©, par le moyen de la foi en JĂ©sus-Christ et de son Ɠuvre Ă  la croix (mort et rĂ©surrection). Je ne peux qu’ĂȘtre d’accord sur ce point
Envie de dire aux gens ”Profitez de l’instant” »Luc*, 35 ans, ingĂ©nieur, vit Ă  BordeauxLors d’une mission en Afrique, en 2015, ma compagne, M., est dĂ©cĂ©dĂ©e brutalement du paludisme, Ă  l’ñge de 26 ans. Nous Ă©tions ensemble depuis 4 ans, et mĂȘme si son dĂ©part 6 mois auparavant avait Ă©tĂ© compliquĂ© Ă  vivre, j’attendais son retour avec impatience. Je ne l’ai jamais sa mort, tout s’est effondrĂ©. Les premiĂšres semaines ont Ă©tĂ© un cauchemar Ă©veillĂ©, l’enterrement a Ă©tĂ© presque aussi dur Ă  vivre que l’annonce de sa disparition. Être devant le cercueil, avec la famille, ça rendait sa mort concrĂšte, alors que je me disais que c’était impossible, qu’il devait s’agir d’une premiĂšre annĂ©e, cela a Ă©tĂ© la dĂ©tresse complĂšte et le flou. Comme la journĂ©e de la marmotte revĂ©cue en boucle dans le film Un jour sans fin » dĂšs le matin au rĂ©veil, j’y pensais tout de suite et pleurais. Puis je partais au boulot une dizaine d’heures, je rentrais le soir Ă  pied plus de 5 kilomĂštres, pour arriver chez moi le plus tard possible. Le week-end, j’apportais du travail Ă  la maison. J’étais dans une fuite complĂšte de la rĂ©alitĂ©. J’avais pas mal d’insomnies, des mois de colĂšre, de rejet, j’ai tentĂ© d’accepter. Je ne suis pas croyant, je n’ai pas cherchĂ© de recours dans la religion. Ni auprĂšs d’un psy, mĂȘme si j’y ai pensĂ©. Ma façon de vivre ce deuil, c’était de me replier, ce qui n’est pas forcĂ©ment la meilleure chose Ă  faire. Plus tard, je suis parti en Bangkok, j’ai rencontrĂ© un Français qui avait perdu sa compagne il y a 5 ans. Il m’a confiĂ© qu’on passe un jour un cap, mĂȘme si on n’oublie jamais. Ça m’a aidĂ©. Un autre message, au moment du drame, m’a beaucoup touchĂ©. Celui d’un cousin qui m’a dit qu’en rentrant du travail, il serrerait sa femme et ses enfants un peu plus fort que d’habitude. C’est plein de petites choses positives comme ça qui aident Ă  avancer, et me donnent plutĂŽt envie de dire aux gens Profitez de l’instant ».J’avais mis des jolies photos de M. chez moi. Si j’apprends une bonne nouvelle, je regarde le clichĂ© et je lui fais un sourire. J’ai juste peur de perdre le son de sa voix cassĂ©e qui me sĂ©duisait que la dĂ©tresse est derriĂšre moi, je suis plus sensible aux choses simples et belles. Quand je vois des vieux qui se tiennent la main, j’ai les yeux humides. Quand une Ă©toile brille toute seule dans le ciel, je me dis C’est M. qui veille sur moi. » Je sais que c’est un mensonge, mais ça me fait du bien d’imaginer ça. Recueilli par Simon BarthĂ©lĂ©my Ă  Bordeaux- L’au-delĂ  reste un grand saut dans l’inconnu »Sylvain Sismondi, 40 ans, communicant. MariĂ©, 4 enfantsÀ 18 ans, j’ai vu la mort de prĂšs et cela a bouleversĂ© ma perception de la vie et de la mort. C’était en 1995, au Maroc. J’ai failli ĂȘtre emportĂ© par des inondations dans la vallĂ©e de l’Ourika. J’ai pu me rĂ©fugier in extremis sur le toit de l’hĂŽtel de fortune oĂč je logeais. Autour de moi, les maisons en torchis Ă©taient emportĂ©es les unes aprĂšs les ce moment-lĂ , j’ai criĂ© vers Dieu en lui demandant de me sauver. En un instant, j’ai eu conscience d’ĂȘtre passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de ma vie, d’avoir trĂšs peu aimĂ©. Au mĂȘme moment, j’ai senti une grande lumiĂšre et une chaleur en moi. Alors mĂȘme que la pluie torrentielle continuait Ă  s’abattre et la boue Ă  monter, je savais que j’étais sauvĂ©. J’avais une deuxiĂšme chance dans la vie. Le lendemain, il y avait beaucoup de morts, notamment la petite fille de 7 ans du gĂ©rant de l’ expĂ©rience a donnĂ© une tonalitĂ© particuliĂšre Ă  ma foi. Je sais que Dieu est puissant. Qu’il est lumiĂšre et qu’il est omniprĂ©sent dans nos vies. Aujourd’hui, lorsque je pense Ă  ma fin, j’oscille entre la crainte du jugement au moment de la mort et la misĂ©ricorde de Dieu. Parfois, quand je me sens en intimitĂ© avec le Christ, je me dis que la solution est je suis en communion avec Lui, que je lui prĂ©sente ma faiblesse et qu’il m’aime, alors le jugement au moment de la mort est dĂ©jĂ  passĂ©. Je suis dĂ©jĂ  au ciel, puisque le ciel c’est d’ĂȘtre avec lui. MalgrĂ© ça, la mort en elle-mĂȘme me fait peur, bien sĂ»r. L’au-delĂ  reste un grand saut dans l’inconnu, quoi qu’on en dise. Je vois la mort comme la pleine lumiĂšre, on y verra plus clair sur le sens de notre vie. Ce sera une par ClĂ©mence Houdaille- Parler de la mort n’est pas sinistre »Florence Deguet, 51 ans, bĂ©nĂ©vole en soins palliatifsIl y a 10 ans, j’ai commencĂ© Ă  ĂȘtre bĂ©nĂ©vole dans des services de soins palliatifs. Ce dĂ©sir avait germĂ© en moi lorsque j’avais 30 ans, lors de la mort de ma mĂšre. J’avais alors Ă©tĂ© frappĂ©e par la solitude des personnes qui Ă©taient hospitalisĂ©es avec elle. Par cette expĂ©rience, j’ai donc intĂ©grĂ© assez jeune que la mort faisait partie de la vie. Une fois que l’on a intĂ©riorisĂ© cela, je pense que l’on peut accueillir la mort plus facilement aussi bien pour soi que pour son 10 ans, j’observe que les gens parlent peu de la mort avant qu’elle se prĂ©sente. Du coup, le jour oĂč elle arrive, la violence est terrible, en particulier pour les proches. Il ne s’agit pas pour moi d’idĂ©aliser la mort ou de nier sa violence, mais il me semble nĂ©cessaire de la voir en me semble que dans notre sociĂ©tĂ©, la mort est Ă  la fois omniprĂ©sente et absente. On parle ainsi souvent de la mort des autres, mais beaucoup moins de la sienne. Pour prendre conscience de sa propre mort, il faut rĂ©flĂ©chir, je crois, au sens de sa propre vie. En rĂ©alitĂ©, apprĂ©hender la mort n’a jamais fait de mal. Je pense que cela permet d’accueillir la rĂ©alitĂ©, la beautĂ© de la vie et ce qui lui donne du moi, parler de la mort n’est pas sinistre, mais rĂ©aliste. J’en parle si l’on me sollicite, en essayant de l’associer Ă  des anecdotes qui peuvent ĂȘtre plus lĂ©gĂšres, comme cette femme qui me dit un jour en souriant J’attends la mort, je n’ai guĂšre que cela Ă  faire ! » La mort n’est pas un sujet comme un autre. Il requiert de la fond, ĂȘtre bĂ©nĂ©vole en soins palliatifs me permet sans doute de vivre ma vie avec plus d’intensitĂ©. Mais je ne sais pas comment je rĂ©agirai quand je serai face Ă  la mort. Peut-ĂȘtre aurai-je peur, ou serai-je odieuse. Il serait bien prĂ©somptueux d’avoir des certitudes dans ce par Loup Besmond de Senneville-La Toussaint en quelques repĂšresLa fĂȘte de la Toussaint est cĂ©lĂ©brĂ©e le 1er novembre. Il s’agit de la fĂȘte de tous les saints, reconnus comme tels par la canonisation, ou inconnus. CĂ©lĂ©bration joyeuse, la fĂȘte de la Toussaint tĂ©moigne de l’espĂ©rance chrĂ©tienne devant la 2 novembre, lendemain de la Toussaint, est la commĂ©moration des fidĂšles dĂ©funts. Les catholiques sont invitĂ©s Ă  prier pour les morts, depuis qu’en 998, le monastĂšre bĂ©nĂ©dictin de Cluny instaura la commĂ©moration de tous les frĂšres dĂ©funts ce jour-lĂ . Cette pratique s’est rĂ©pandue petit Ă  petit jusqu’au XIIIe siĂšcle, oĂč Rome inscrivit ce jour de commĂ©moration sur le calendrier de l’Église les protestants, c’est une journĂ©e du souvenir, et non une journĂ©e de priĂšre pour le salut des 2 novembre n’étant pas fĂ©riĂ© en Europe, la pratique de se rendre sur la tombe de ses dĂ©funts a plutĂŽt cours la veille, jour de la Toussaint. cPSBdp. 290 355 208 84 279 326 63 35 204

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