44600Saint-Nazaire. 10,57 € par heure. Candidature facile. Sens de l’organisation, adaptation, esprit d'équipe, sens du service. Cette mission est au taux horaire de 10,57 € par heure + 10%
© Journée en famille, pour les CE Journée à Nantes en famille Offre pour les Comités d’entreprise à destination des familles pour une journée à Nantes gourmande et extraordinaire avec les enfants. Matinée – Balade gourmandeQui ne connait pas les célèbres petits-beurre LU ou choco BN ? ou encore les grandes marques comme Saupiquet ou Cassegrain ? C’est entre terre et mer que Nantes a fondé son savoir-faire si singulier, des voyages du XVIIe siècle au développement industriel du XIXe siècle, à son fleuve riche en ressources. Et parce que le goût du voyage c’est aussi l’exploration culinaire, une sélection de commerces proposent des produits nantais incontournables qu’il sera possible de déguster. Du quartier du château à la Place Royale, ce parcours est un savoureux mélange de partage en famille, de rencontres, d’histoires et de spécialités gourmandes de la ville avec rigolettes et chocolats. Déjeuner inclus au choix La Fraiseraie, emblématique entreprise familiale de Loire-Atlantique propose ses spécialités locales au sein de sa nouvelle crêperie, située dans la cour du Château des ducs de Bretagne. Dans une cantine éphémère en bord de Loire. © Après-midi – Les Machines de l’îleRendez-vous sur le site des anciens chantiers navals pour découvrir un bestiaire d’animaux mécaniques uniques au monde. Une pause selon vos envies Trampoline, ping-pong, basket, football… Jouer dans un des nombreux playgrounds du Voyage à Nantes. Un shopping famille à flâner dans les rues piétonnes du quartier historique. © TarifÀ partir de 63,30€/adulte et 21,40€/enfant jusqu’à 12 ans base 10 adultes / 10 enfants. Ce tarif comprend Visite guidée et dégustation de rigolettes nantaises et de chocolats. Déjeuner entrée-plat-dessert et boissons. Droit d’entrée pour la Galerie des Machines et le Carrousel des Mondes Marins. Télécharger la plaquette Autres journées en groupe
électromécanique et des chantiers de l’Atlantique, premier chantier naval français. 1989 : Alsthom fusionne avec la branche GEC Power System du groupe britannique General Electric Company, et devient la nouvelle entité GEC ALSTHOM, filiale commune de GEC et de l’Alcatel Alsthom. 1991 : le nom de la CGE s’efface au profit de la dénomination de ses deux filiales :
Publié le 23 oct. 1997 à 101La situation est grave. Le plan de charge est insuffisant et les aides d'Etat vont cesser. Nous avons le choix entre la disparition et une adaptation forte pour sortir par le haut. » Patrick Boissier, PDG des Chantiers de l'Atlantique groupe GEC Alsthom depuis la fin septembre, a prononcé un discours choc hier au comité d'entreprise, comme rarement les salariés de Saint-Nazaire en ont connu. La première crainte passée _ celle de l'annonce d'un plan social massif qui n'aura pas lieu _, Patrick Boissier a eu cette phrase D'ici à trois ans, nous devrons être capables de nous passer totalement de subventions pour prendre des commandes de paquebots et de méthaniers, tout en devenant le plus performant des chantiers navals européens. »Dans le collimateur de Bruxelles, les subventions des Etats membres à leurs chantiers sont officiellement limitées à 9 % du coût de la construction. Dans les faits, elles sont bien souvent supérieures. Saint-Nazaire pourra certes se consoler de leur suppression programmée pour 2001 en se disant que ses concurrents allemands, italiens et finlandais seront logés à la même enseigne. Mais quand on sait que notre plan de charge actuel représente entre le tiers et la moitié du leur », constate Patrick Boissier, on mesure l'ampleur de la tâche qui l'attend. Doubler la production en cinq ans Il faut oublier la philosophie qui consistait à se demander comment on allait obtenir de l'aide », a précisé le PDG, qui, études à l'appui, a défini les grands axes de ce qui doit être, selon lui, la marche à suivre. Primo _ ce n'est pas une surprise _, il faudra réduire considérablement les coûts », ce qui veut dire non seulement revenir au niveau de la concurrence, mais aussi prévoir qu'elle continuera à progresser dans ce domaine. Les Chantiers n'ont réduit leurs coûts de production que de 1,5 % par an de 1987 à 1994 et de 6 % par an depuis. Il faut aller plus vite », insiste Patrick Boissier, qui a fixé des objectifs extrêmement ambitieux ». Sur tous les navires, il faudra, chaque année, réduire de 10 % le nombre d'heures de travail, de 25 % celui des études et de 10 % le coût des achats. Quant aux frais généraux, ils devront baisser de moitié en trois ans. L'augmentation prévisible des besoins en paquebots et méthaniers dans le monde devrait nous y aider », estime le PDG. Il précise que d'ici à cinq ans les Chantiers de l'Atlantique devront fabriquer chaque année 3 paquebots, 1 méthanier et un autre navire, soit environ le double de la production actuelle. Selon lui, compte tenu du doublement attendu du nombre de croisiéristes _ 20 millions dans dix ans contre 10 millions actuellement _ et d'une exigence de transport de gaz liquéfié plus forte, la demande mondiale annuelle devrait progresser de 7 à 12 ou 13 paquebots de croisière d'ici à 1999 et de 3 à 5 méthaniers. Il faudra être compétitifs pour y répondre. Six axes de progrès Pour arriver à ses fins, Patrick Boissier propose six axes de progrès améliorer la communication entre les services. Déléguer et responsabiliser les salariés en réduisant le nombre de niveaux hiérarchiques et en formant des équipes plus autonomes. Se concentrer sur les points forts une diversification vers les porte-conteneurs est écartée, tout en accentuant la recherche et en proposant de nouvelles solutions techniques aux armateurs. Externaliser, faire appel à une sous-traitance forte même si elle n'est pas nazairienne ou régionale. Simplifier et standardiser la conception et la fabrication. Repenser l'organisation du travail en trouvant un meilleur ratio entre les heures travaillées et les heures payées. Enfin, organiser une concertation globale sur le social, rajeunir l'effectif et trouver l'adhésion au projet de tous les salariés. Hier, le secrétaire du comité d'entreprise refusait de réagir à chaud, tout en précisant qu'il n'était pas question de donner un chèque en blanc à la direction ». Une direction qui attend toujours l'agrément pour le financement quirataire de deux paquebots pour l'armateur Renaissance, et qui aura recours à une semaine de chômage partiel pour 800 salariés dès le mois de novembre. Nous avons actuellement six mois de trou dans notre plan de charge », reconnaît Patrick Boissier, qui devra gérer l'urgence tout en militant pour un donnant-donnant avec l'Etat _ maintien pendant trois ans d'aides dégressives contre la perspective de leur suppression intégrale. Et si, demain, le gouvernement refusait définitivement d'aider plus longtemps la construction navale ? Alors, il faudrait me dire quoi faire. Ce serait le dépôt de bilan assuré. »
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Depuis plusieurs mois, il y a une effervescence indiscutable autour du statut d’entreprise à mission, en particulier dans les Pays de la Loire. Pour s’en convaincre, il suffit de visiter l'un des sites industriels de l’un des meilleurs élèves de la classe sur ce sujet, l’entreprise Cetih, à Carquefou Loire-Atlantique. "Nous sommes une entreprise engagée dans la RSE depuis 15 ans, et le statut d’entreprise à mission, obtenu en 2021, en est l’aboutissement, explique François Guérin, président directeur général de Cetih. Au quotidien, on peut toutes et tous faire des gestes sur le plan individuel pour lutter contre le changement climatique. Mais les entreprises ont un rôle déterminant à jouer à travers toutes les matières qu’elles utilisent, toute l’énergie qu'elles consomment, tous les déchets qu’elles génèrent, et tous leurs salariés qu’elles peuvent motiver. Elles ont un impact puissant." 600 entreprises à mission en France Aujourd’hui, en France, 604 sociétés sont déclarées comme entreprise à mission dont une trentaine dans les Pays de la Loire. C’est l’Observatoire des sociétés à mission qui tient les comptes au niveau national. Ce nombre peut sembler bien maigre au regard du nombre de TPE 3 millions, de PME 140 000, d’ETI 5 400 et des grandes entreprises 274 dans notre pays. Mais ces précurseurs sont en réalité les pionniers d’un mouvement plus ample d’entreprises qui s’interrogent sur la transformation de leur modèle afin de répondre au mieux aux enjeux climatiques, sociaux et sociétaux. Par ailleurs, ce statut sent encore le neuf. "Il a été mis en place avec la loi Pacte du 22 mai 2019, qui fixe le cadre juridique de ce nouveau modèle d’entreprise, prévient Anne Mollet, directrice générale de la Communauté des entreprises à mission, une association qui regroupe 400 membres entreprises, experts, chercheurs… et qui pilote l'observatoire des sociétés à mission. Le décret d’application de la loi est tout récent, publié en janvier 2020." Elle ajoute "Préparer sérieusement ce statut exige 6 mois à 2 ans d’un travail collectif." Dans ces conditions, difficile d’imaginer que des milliers d’entreprises pourraient déjà avoir endossé ce statut, sans parler du coup de frein imposé par le Covid à de nombreux projets. La vague est pour plus tard, mais pas forcément pour dans longtemps, surtout dans les Pays de la Loire. "En un an, j’ai reçu 200 demandes de témoignage, raconte Nicolas Rohr, codirigeant de Faguo, première entreprise à mission en France dans le secteur du textile. Des entreprises, dans tous les secteurs d’activité, me demandent de venir faire part de mon expérience, de leur parler de l’intérêt de ce statut. C’est monumental. Nous avons écrit un livre blanc qui explique les bases, les étapes, de la création d’une entreprise à mission. Il y a déjà eu plus de 7 000 téléchargements en quelques mois. Je ne peux pas recevoir tout le monde, je les renvoie vers la communauté des entreprises à mission." Une raison d’être et un statut juridique Ce statut d’entreprise à mission, justement, qu’a-t-il de particulier ? De si intéressant ? Quelle différence avec une politique RSE bien ficelée ? "Une entreprise à mission doit avoir une raison d’être et des objectifs statutaires qui l’obligent à agir sur le plan environnemental, social et sociétal, explique Anne Mollet. La raison d’être, ce sont quelques lignes qui apportent une réponse à des questions de fond quelle est l’utilité de l’entreprise ? Pourquoi existe-t-elle ? Quel est son impact sur la planète, sur la société ?." Cette boussole guide le dirigeant et ses salariés. Anne Mollet insiste "Chaque entreprise possède sa singularité, et sa raison d’être lui est propre, et colle à son métier, ses savoir-faire. Une entreprise de travaux publics, un cabinet de recrutement ou une compagnie d’assurances n’auront pas la même raison d’être." La raison d’être, c’est un peu la philosophie de l’entreprise. Elle grave dans le marbre le "mantra" de la société. Les objectifs statutaires sont la liste des grands chantiers à mener, de trois à une dizaine, en général. Chez Faguo, la raison d’être est écrite partout "Engager notre génération contre le dérèglement climatique." "Je donne un livret à chacun de nos nouveaux collaborateurs, explique Nicolas Rohr. La moitié du livret est consacrée à la direction artistique. L’autre à la mission." Difficile d’endosser ce statut ? "Pour nous, zéro douleur, résume le dirigeant. C’était dans notre ADN." Il lâche "Il faut éviter la raison d’être en carton." En clair, celle que l’on sera incapable d’assumer concrètement. Un statut valable pour 50 ans Du côté de B Side, agence de communication corporate nantaise, entreprise à mission depuis 2020, Marion Andro, codirigeante, avoue un essoufflement, ressenti il y a quelques années, du côté de la RSE. "On avait besoin d’un nouvel élan, de passer un cap. D’aller au-delà de trier nos déchets et d’avoir des achats responsables." C’est ce que permet le statut d’entreprise à mission, déposé auprès du tribunal de commerce. Elle insiste sur la force de l’engagement. "Quand on prend ce statut, c’est pour les 50 ans à venir, explique-t-elle. C’est l’identité profonde de l’entreprise qui est en jeu. Chez B Side, on s'est demandé ce que c'était que de faire de la communication utile. Utile pour la planète et comme agir au mieux. On s'est rendu compte que c'était auprès de nos clients, des entreprises, de leur transformation, que l'on aurait l'impact maximum. Par ailleurs, on ne s'interdit pas de dire non à un client si on estime qu'il est trop loin sur ce sujet." Un comité de mission pour être challengé Le comité de mission est un élément clé du dispositif mis en place avec le statut d’entreprise à mission. Il regroupe des salariés de l’entreprise, des actionnaires, des clients et fournisseurs, et des experts extérieurs. Ce comité compte 7 à 10 personnes. Son rôle suivre de près les chantiers en cours, les actions menées, et vérifier l’état des indicateurs sociaux et environnementaux de l’entreprise bilan carbone, plan de mobilité, rémunération des salariés, conditions de travail, etc.. En fin d’année, il rédige un rapport de mission. Nicolas Rohr, de Faguo, explique le rôle du comité de mission "Il est là pour nous placer à un niveau d’exigence élevé, nous challenger. Il est là pour s’assurer que les moyens nécessaires sont mis en œuvre pour réaliser les plans d’actions." Le niveau d’exigence peut se révéler dans le choix de l’expert du comité de mission. "J’ai choisi comme présidente de notre comité de mission Virginie Raisson-Victor ", précise François Guérin, de Cetih. Cette chercheuse pilote le Grand défi des entreprises pour la planète, une initiative qui vise à "massifier le nombre d’entreprises" vers un modèle qui répond davantage aux enjeux du développement durable. Par ailleurs, elle est la représentante du Giec Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat pour les Pays de la Loire… Mais pas de panique pour autant. "Au départ, on n’est pas forcément de bons élèves dans tous les domaines, rassure Marion Andro, de B Side. Le comité de mission observe les indicateurs et regarde si les choses s’améliorent. C’est la progression qui est importante. Pour nous-mêmes, le chantier est en cours, on défriche…" Nicolas Rohr confirme "Être une entreprise à mission, c’est un cheminement perpétuel, on n’est jamais arrivé au sommet. On a le temps de grandir." Ne pas mettre la barre trop haut Marie de Longvilliers connaît ce cheminent. Elle est la cofondatrice d’Il était plusieurs fois, une des premières sociétés à mission de la région Pays de la Loire. Cette entreprise vend des vêtements de seconde main pour les enfants de zéro à 16 ans. Elle quitte cette dernière en laissant les rênes à Aude Viaud, pour se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale avec Phillie. Marie de Longvilliers n’imagine pas un autre statut pour sa nouvelle société "Si j’ai un conseil à donner à ceux qui veulent se lancer, c’est de ne pas mettre la barre trop haut au début. Ne pas hypothéquer la réussite de l’entreprise en voulant gravir des marches trop hautes. Il faut s’engager sur des choses que l’on va pouvoir tenir. Ne pas se perdre avec des engagements qui vous imposent trop de contraintes. Une entreprise à mission, c’est avant tout une entreprise. Il faut d’abord avoir les moyens de ses ambitions." Innovation, investissement, budget En filigrane des propos de Marie de Longvilliers, se cache une idée partagée par tous les chefs d’entreprise rencontrés au cours de cette enquête la réussite de l’entreprise prime. Car elle permet d’investir dans une feuille de route ambitieuse pour l’écologie, le social et le sociétal. "Nous sommes des entrepreneurs, dit François Guérin, par ailleurs président de l'association DRO Dirigeants responsables de l’ouest. Notre activité doit être rentable, générer des bénéfices. Si l’on veut apporter du bien-être à nos salariés, leur proposer des rémunérations correctes, avoir les moyens d’agir pour la planète, il faut que l’entreprise soit saine." "La pérennité de l’entreprise est absolument essentielle, remarque Paul Bazireau, président du directoire de Charier, une ETI qui opère dans les travaux publics, basée à Couëron Loire-Atlantique. Elle est morte si elle ne dégage pas de marge. Il faut un budget pour la RSE. C’est de l’innovation et des investissements." Le nouveau siège de Charier est un bâtiment lumineux, insonorisé et passif sur le plan énergétique. Il a coûté 4 millions d’euros. Sous le parking, un système permet de récupérer la chaleur pour produire de l’eau chaude. Le revêtement de places de parking est perméable à l’eau, ce qui évite les effets de ruissellement. Vous dîtes RSE ? Pensez innovation et investissement. Organisme tiers indépendant Une fois que le statut d’entreprise à mission a été déposé, avec sa raison d’être et ses objectifs, une fois les plans d’actions mis œuvre, une fois que le comité de mission a remis son rapport, il reste une étape cruciale à franchir la vérification. L’une des pièces maîtresses intervient alors l’Organisme tiers indépendant OTI. En France, 20 entreprises ont la certification OTI, une certification délivrée par le Cofrac Comité français d’accréditation. "À part les sociétés cotées en Bourse, aucune entreprise n’a à certifier ses données RSE, explique Estelle Le Bihan, associée expert-comptable et commissaire au compte chez HLP-Audit, à Nantes, également OTI. Aujourd’hui, la nouvelle réglementation sur les sociétés à mission impose à ces entreprises un audit par un OTI, tous les deux ans pour les entreprises de plus de 50 salariés et tous les trois ans pour celles qui en ont moins de 50." Contrairement à ce qui se passe pour une entreprise lambda, qui peut raconter ce qu’elle veut niveau RSE, les OTI passent au scanner le rapport du comité de mission. "L’intervention des OTI a été mise en place pour éviter le greenwashing, prévient Estelle Le Bihan, pour que ce statut ne soit pas choisi uniquement par aubaine commerciale." Une entreprise qui afficherait des convictions écolo et solidaire peut capter l’attention de clients sensibles à ces causes très nobles ou remporter des appels d’offres sans que leur engagement ne soit sincère. "C’est une contrainte et un budget pour une entreprise à mission de faire appel à un OTI", note Estelle Le Bihan. Des indicateurs qui ne trompent pas L'engouement pour ce statut se confirme-t-il en Pays de la Loire ? "Il existe une dynamique locale, reconnaît Estelle Le Bihan. J'ai une demande d'accompagnement par semaine. Ce sont des entreprises qui veulent basculer vers ce statut. Il y a une aspiration très forte à ne plus faire comme avant. J'interviens ainsi en amont, avant l'écriture du rapport de gestion. Il est important de choisir des indicateurs simples que l'on aura envie de faire vivre." Les indicateurs ? Des critères précis pour apprécier les actions menées. L'OTI vérifie les indicateurs sociaux taux d'accident du travail, taux de turn over, entretien annuel, formation, égalité homme-femme, progression salariale, pourcentage de CDI, taux d'intérimaire… Les indicateurs environnementaux bilan carbone, achats responsables, plan de mobilité, choix de fournisseurs locaux… Les indicateurs sociétaux implication auprès d'associations, ancrage dans la vie du territoire, engagement auprès des séniors… Une remarque "lorsque la mission est portée par un stagiaire ou par le dirigeant lui-même, c'est un bon indicateur de l'investissement réel sur le sujet…" La suite ? L'OTI rend son verdict. L'entreprise à mission doit publier sur son site internet l'avis de l'OTI, pendant 5 ans, qu'il soit favorable ou non. Une personne ayant intérêt à agir peut saisir le tribunal de commerce durant cette période et demander à ce que le statut d'entreprise à mission lui soit retiré si l'avis est défavorable. "La photo de départ n'est pas forcément très belle, reconnaît Estelle Le Bihan. Mais l'important, c'est d'enclencher le processus d'amélioration. C'est cela que l'on regarde de près." Des efforts récompensés Mais cet effort peut être un avantage. "Aujourd’hui, pour les audits d’investissement et la prise de participation dans une société, le critère RSE d’une entreprise est un critère pour dire " on y va " ou " on n’y va pas ", explique Estelle Le Bihan. Idem du côté des banques qui commencent à observer ces critères non financiers pour dire oui ou non à un prêt." En d’autres termes, investisseurs et banquiers ont les yeux de Chimène pour ses entreprises vertueuses, et au pouvoir de résilience très fort. "Plusieurs études montrent que les entreprises très engagées dans la RSE résistent mieux aux crises, assure François Guérin. Leur business model repose sur le temps long, l’innovation permanente, la capacité d’adaptation et l’anticipation des crises." Pour les entreprises, l’un des intérêts les plus saillants de ce statut se situe du côté du sens. "Le rapport au travail a changé, estime Paul Bazireau, président du directoire de Charier, une entreprise qui endossera en juin le statut d’entreprise à mission. Demain, une entreprise qui ne donnera pas un sens conforme à l’intérêt général aura beaucoup de mal à recruter. Dans sa raison d’être, une entreprise à mission affiche sa contribution au bien commun." Un atout pour attirer les talents et les conserver. Il poursuit "Nous nous sommes séparés d’une partie de nos activités, l’enfouissement des déchets, parce qu’elle n’était pas en cohérence avec la stratégie et les objectifs RSE que nous menons depuis 17 ans maintenant. Lorsque l’on écrit sa raison d’être, cela nous permet de clarifier le sens que l’on donne à notre métier. Nos salariés ont le souci de leur territoire et ont le sentiment de rendre service à la collectivité. Ils sont fiers de ça." De l’authenticité et du sens "Il y a une recherche d’authenticité chez les salariés, une volonté d’alignement entre ce qu’ils sont, profondément, et ce qu’ils font, déclare Teddy Travert, cofondateurs d’Hyphae, entreprise à mission vendéenne, située du côté de Montaigu, et qui fournit des cadres pour des missions dans le secteur industriel. Dans leur travail, ils veulent s’investir au quotidien dans une mission qui va dans la bonne direction. Cela va même plus loin au-delà de l’intérêt de la mission qu’il mène, en entreprise, un grand nombre de nos salariés sont prêts à donner une journée par semaine pour donner un coup de main à une association." "Des entreprises sont arrivées à l’âge adulte, elles écrivent une nouvelle page de l’économie", estime Marie de Longvilliers. "On ne peut plus faire du business comme d’habitude, dit Marion Andro. Les enjeux se déplacent aujourd’hui. Le profit pour le profit a atteint ses limites." "Nous sommes en train d’inventer collectivement un nouveau modèle d’entreprise", résume François Guérin. Un capitalisme à visage plus humain où les conditions de travail des salariés, l’impact de l’entreprise sur la société et la planète sont assumées sans que cela obère la réussite de l’entreprise, bien au contraire." L’entreprise à mission permet de réconcilier performance économique et performances environnementales et sociales, dit Anne Mollet. Les entreprises sont au cœur des solutions." Nicolas Rohr conclut "Le monde serait moins dur s’il y avait plus d’entreprises à mission."
Les3 300 collaborateurs des Chantiers de l'Atlantique sont les spécialistes reconnus de la conception, de l’intégration, des essais et de la livraison clé en main de paquebots, de navires
L'actionnaire principal des chantiers navals STX, la banque sud-coréenne KDB, a formalisé son intention de vendre ses filiales européennes, a-t-on appris vendredi 23 mai auprès de représentants syndicaux de STX France à Saint-Nazaire Loire-Atlantique. "La direction a informé jeudi le comité d'entreprise qu'une plaquette avait été réalisée pour démarcher les investisseurs", a déclaré à l'AFP Christophe Morel, délégué syndical CFDT. "Cette plaquette aurait été réalisée par la banque Crédit suisse, apparemment mandatée pour la vente", a-t-il ajouté. Selon Nathalie Durand, secrétaire de la section FO de STX France, "la direction du site français, ndlr a fait comprendre qu'elle avait appris l'existence de cette plaquette par une voie détournée". La Korea Development Bank KDB, qui a pris l'an passé le contrôle de la maison mère, coréenne, de STX, incapable de lui rembourser ses dettes, avait annoncé en fin d'année vouloir revendre ses filiales européennes afin d'obtenir des liquidités. L'Etat français dispose d'un droit de veto Pour Christophe Morel, la diffusion de la plaquette s'inscrit dans "la poursuite du processus de vente initié par KDB". "Cela ne change pas grand chose pour l'instant. Cette plaquette montre simplement que KDB chercher à se donner les moyens de vendre", a-t-il ajouté. STX France n'a pas souhaité commenter cette information, son directeur de la communication, Christophe Mabit, soulignant qu'"il n'y a pas d'expression de la direction de STX sur ce sujet". En pratique, une éventuelle vente "peut mettre énormément de temps et ne jamais aboutir", a souligné Christophe Morel. L'Etat français est actionnaire à 33,3% de STX France et dispose d'un droit de veto. La société est détenue à 66,6% par le finlandais STX Europe, lui-même filiale du sud-coréen STX. Commande d'un nouveau paquebot géant "Plus que l'identité de l'actionnaire, l'important est la question de la stratégie et des moyens", souligne François Janvier, élu CFE-CGC, soulignant que le pacte d'actionnaire actuel avec l'Etat était "favorable" au site français. Après une période difficile, les anciens Chantiers de l'Atlantique, qui emploient plus de salariés et font vivre quelque sous-traitants, prévoient de travailler à pleine capacité durant les cinq prochaines années grâce à une série de commandes importantes, notamment celle, le 9 mai, d'un nouveau paquebot géant Oasis pour environ un milliard d'euros. Selon la journal spécialisé Mer et Marine, KDB serait déjà entré en négociations avec l'allemand Meyer Werft pour la vente des chantiers finlandais. avec AFP
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Le Tribunal d’Instance vient de se déclarer incompétent » et renvoie l’affaire au Tribunal de Grande Instance, dans le cadre du contentieux qui oppose la CGT Navale à la direction des Chantiers de l’Atlantique. Il s’agissait principalement de trancher sur la validité et la légalité du nouveau mode de répartition des effectifs sous-traitants permanents » pris en compte dans le cadre des élections ici pour lire le communiqué
Chantiersl’Atlantique est un des leaders mondiaux sur les marchés
Toutes les offres d'emploiCette offre n'est plus disponible Publiée le 28/10/2021 Responsable bureau d'études Electricité - Energies Marines H/F CDI 5 à 10 ans France - Pays de la Loire - SAINT NAZAIRE > Le poste La Business Unit Energies Marines et Ingénierie de Chantiers de l'Atlantique intervient depuis plusieurs années sur les marchés des énergies marines renouvelables et en particulier sur des contrats de sous-stations électriques pour les champs d'éoliennes offshore. Affecté au secteur ingénierie Electricité, votre mission principale consiste à conduire les études électriques haute tension études de réseau / automatisation de la haute tension / intégration des équipements HT d'un ouvrage dans le respect des coûts, des délais et de la qualité au travers des tâches suivantes Gestion des études de l'affaire - Vous organisez les études définition des activités, leur valorisation, les outils à mettre en oeuvre - Vous managez les équipes 3 à 10 personnes et pilotez leurs activités gestion de la charge, application de la stratégie d'études, pilotage des contrats de sous-traitance - Vous vous assurez que les interfaces avec les autres intervenants du projet sont prises en main. - Vous êtes le garant du respect des objectifs QCDHSE des études de votre responsabilité. Etablissement et suivi jusqu'à la réalisation As Built de l'Ouvrage de - Nomenclatures d'équipement, Quantitatifs de câbles, Bilans de puissance, Dissipations calorifiques... - La documentation technique, et son approbation par le Client et l'organisme de Certification. Dans le cadre de votre mission, vous serez amené à prendre en main des activités de R&D, de développement produit, et d'amélioration continue. Nos atouts RH • Restaurant d’entreprise • Comité social économique chèques vacances, participation aux abonnements sportifs, culturels … • Mutuelle • Médiathèque/bibliothèque sur site • Si votre fonction le permet Télétravail envisageable jusqu’à 4 jours par mois • De multiples opportunités de parcours professionnels > Le profil recherché De formation Ingénieur Electricité ou équivalent, vous disposez d'une expérience significative de bureau d'études et d'encadrement dans le domaine de l'électricité. Vous faites preuve de - Rigueur et de méthodes. - Aptitudes relationnelles fortes et compétences managériales. - Anglais opérationnel. Venez participer à l'émergence de la filière éolienne offshore française et soyez acteur de la transition énergétique. Parce que la mer est notre avenir embarquez pour un océan d'opportunités ! Cette offre n'est plus disponible Chantiers de l'Atlantique Installée sur la façade atlantique, Chantiers de l’Atlantique est une entreprise de construction maritime paquebots, sous-stations… et de services aux flottes. Grâce aux expertises développées par son personnel et son réseau de co-réalisateurs, combinées à un outil industriel de premier plan, l’entreprise est un des leaders mondiaux pour la conception, la fabrication, le montage et la mise en service de navires hautement complexes et d’installations marines.
Zs4RV. 6 104 21 128 132 54 139 222 80
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